Le moustique tigre, un danger pour notre santé?

Le nouveau traitement préventif contre la bronchiolite rencontre un taux d’adhésion très important chez les parents des nourrissons, salue le ministère de la Santé, qui annonce adapter sa stratégie pour protéger en priorité les enfants à risque.

Une « réussite exceptionnelle », selon le ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Déployé depuis le vendredi 15 septembre en France, le nouveau traitement préventif contre la bronchiolite « rencontre un taux d’adhésion très important chez les parents des nourrissons », se félicite le ministère dans un communiqué.

« Les traitements préventifs non-obligatoires ont généralement un taux d’adhésion qui varie entre 5 et 10%. Or aujourd’hui, les taux d’adhésion à ce nouveau traitement préventif dépassent aujourd’hui les 60%, et atteignent même 80% dans certains établissements », indique le communiqué.

Priorité aux maternités

Face à cette forte demande, et « dans un souci de bonne gestion des stocks disponibles », les autorités adaptent leur stratégie « afin de protéger en priorité les enfants les plus à risque d’être hospitalisés ».

Désormais, la version 50 mg du traitement Beyfortus, destinée aux bébés de moins de cinq kilogrammes, sera réservée aux maternités. Les pharmacies pourront continuer à commander la version 100 mg, qui s’adresse aux bébés d’un poids supérieur.

Cette décision se justifie par le fait que « les nourrissons de moins d’un mois sont les plus à risque de faire une forme grave de bronchiolite », explique le ministère, sans évoquer le cas des bébés dans cette tranche d’âge mais déjà sortis de maternité.

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Des hospitalisations « à un niveau faible » mais en « augmentation »

Beyfortus, développé par le groupe Sanofi, est un traitement qui vise à éviter aux bébés d’être infectés par le virus respiratoire syncytial (VRS). Ce dernier est le principal responsable de la bronchiolite.

Cette maladie qui se traduit par des difficultés respiratoires est en général sans gravité mais peut se compliquer et déboucher sur des hospitalisations. Elle cause tous les ans une épidémie qui, la saison dernière, a été particulièrement intense.

Selon les dernières données, datant de la semaine dernière, les hospitalisations liées à la bronchiolite sont « à un niveau faible » mais en « augmentation ».

François Blanchard avec AFP

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