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Selon l’étude de l’Ined, les personnes âgées de l’Union européenne contribuent individuellement davantage aux émissions de CO2 en concentrant leurs dépenses sur « des biens à forte intensité carbone », comme le chauffage par exemple.

Les émissions de CO2 de chaque individu augmentent avec l’âge, selon une étude portant sur l’Union européenne et publiée mercredi par l’Ined, qui y voit un défi supplémentaire pour les politiques climatiques dans un contexte de vieillissement de la population européenne.

« La part des émissions imputables aux personnes âgées augmentera dans les années à venir car elles émettent davantage et seront plus nombreuses », soulignent les auteurs de cette étude, intitulée « Comment la démographie influence-t-elle le changement climatique? Le cas de l’Europe ».

Un pic vers 75 ans

Ce travail publié par l’Institut national d’études démographiques (Ined) analyse les relations entre démographie et changement climatique, en particulier dans l’UE, qui s’est engagée à atteindre la neutralité climatique en 2050.

« Nos résultats révèlent l’effet déterminant de l’âge: les émissions individuelles sont plus élevées aux âges avancés », écrivent les trois auteurs de l’étude.

À l’échelon du ménage, les émissions de CO2 augmentent avec l’âge de la personne de référence, « atteignent un pic entre 45 et 49 ans », puis diminuent progressivement.

En revanche, lorsque les émissions sont estimées individuellement, le pic des émissions se décale vers des âges plus avancés, autour de 75 ans.

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Les personnes âgées contribuent davantage aux émissions, « car elles vivent dans des ménages peu nombreux et concentrent leurs dépenses sur des biens à forte intensité carbone », comme le chauffage, relèvent les auteurs.

Cette tendance n’entraînera pas nécessairement une hausse significative des émissions, mais elle souligne « l’importance pour les politiques publiques de prendre en compte les inégalités entre les générations ».

Autre facteur à prendre en compte dans les politiques climatiques, le lieu de résidence.

Ainsi en milieu urbain, la petite taille des logements et le développement des transports publics contribuent à réduire les émissions des ménages, mais à l’inverse les revenus des citadins, souvent plus élevés, encouragent la consommation et donc leurs émissions. Au final, l’urbanisation devrait donc à la fois « freiner » et « stimuler » le changement climatique, selon l’Ined.

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