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La COP28 a abouti ce mercredi 13 décembre à un accord visant à une « transition » hors des énergies fossiles pour les 200 signataires. Un projet négocié âprement, comme l’a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

« Il ne faut pas croire que ça a été facile ». Après deux semaines d’échanges, de tractations et de désaccords, les 200 pays participant à la COP28 de Dubaï sont parvenus à un accord, ce mercredi 13 décembre.

Ce texte validé tôt dans la matinée contient deux points majeurs: une « transition » hors des énergies fossiles et un objectif de « neutralité carbone » d’ici 2050. Des avancées difficiles à obtenir en raison de la diversité des intérêts, comme l’a souligné sur BFMTV la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

« Un accord de la COP c’est 195 pays qui se mettent d’accord, et dans ceux-ci il y a beaucoup de producteurs d’énergies fossiles (…) ce qui est historique, c’est que pour la première fois ces pays reconnaissent la nécessité de sortir des énergies fossiles ».

Un consensus difficile à obtenir

Une « sortie » des énergies fossiles? Cette mention a été refusée en bloc par les pays producteurs de pétrole de gaz et de charbon, Arabie saoudite en tête. À ce terme est préféré celui d’une « transition ». Mais pour la ministre, « c’est bien d’une sortie dont il s’agit ».

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Le lexique employé est pourtant crucial. Plusieurs projets d’accord ont fait l’objet de rejet car jugés trop stricts ou trop permissifs. L’UE et la France avaient par exemple rejeté une ébauche jugée trop faible. Des désaccords qui ont laissé planer le risque d’une COP sans traité jusqu’à « tard dans la nuit », après plusieurs journées de travail délicates.

« Ça a été une négociation très tendue, il ne faut pas croire que ça a été facile », affirme la membre du gouvernement.

À ses yeux, c’est la coalition de « plus de 130 pays » dont l’Europe et certains pays en voie de développement qui ont permis une prise de conscience du côté des pays producteurs d’hydrocarbures.

« Lorsque vous vous retrouvez un peu tous seuls par rapport au reste du monde, vous vous dites qu’il va falloir bouger. Vous vous dites: ‘il faut avancer' ».

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