L'os d'un titan des mers préhistorique retrouvé par un père et sa fille en Angleterre

Justin et Ruby Reynolds, un père britannique et sa fille, ont découvert en mai 2020 les restes fossilisés de ce qui pourrait être le plus grand reptile marin jamais connu.

Une belle histoire de famille. Justin et Ruby Reynolds, un père et une fille résidant à Braunton en Angleterre, ont découvert les restes fossilisés d’un reptile marin préhistorique. En mai 2020, ils ont trouvé un morceau de la mâchoire d’un ichtyosaure géant à Somerset, au nord de Bristol.

« C’était vraiment génial de découvrir une partie de ce gigantesque ichtyosaure. Je suis très fière d’avoir joué un rôle dans une telle découverte scientifique », raconte à Skynews Ruby, qui était âgée de 11 ans au moment des faits.

Plus de 25 mètres de long

Ce reptile marin pourrait avoir mesuré plus de 25 mètres de long, ce qui en fait le plus grand jamais observé. Un premier fossile de cette même espèce avait été découvert en 2016 plus loin sur la même côte par Paul de la Salle, un collectionneur.

Main dans la main avec les chercheurs

Justin et Ruby ont fait part de leur découverte au docteur Dean Lomax, paléontologue à l’université de Manchester. « J’ai été stupéfait par cette découverte. En 2018, mon équipe, dont fait partie Paul de la Salle, a étudié et décrit la mâchoire géante de Paul et nous espérions qu’un jour un autre spécimen serait mis au jour », raconte-t-il aux médias. Il se réjouit que le spécimen soit « mieux conservé » que le précédent.

Le scientifique se dit particulièrement « impressionné » par le fait que les deux amateurs aient « correctement identifié la découverte comme étant une autre énorme mâchoire d’ichtyosaure ». Les deux promeneurs ont d’ailleurs rejoint son équipe « pour étudier et décrire ce fossile ».

La jeune Ruby voit apparaît désormais dans une revue scientifique publiée, alors qu’elle est à peine âgée de 15 ans, ce que « peu de jeunes » de cet âge peuvent revendiquer, comme le souligne le paléontologue. La découverte familiale est en effet immortalisée dans l’étude publiée le 17 avril dans Plos One.

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