L’objectif de cette expérience: mettre en évidence l’importance du port de la ceinture de sécurité alors que plus de 90% ne s’attachent pas dans les bus scolaires.
Un geste obligatoire trop peu respecté. Plus de 90% des enfants ne mettent pas leur ceinture dans les bus scolaires. Si les accidents d’autocar sont très rares – 0,2% des accidents de la route – être attaché peut éviter des conséquences terribles pour les passagers.
À Remoulins (Gard), des collégiens ont participé à une expérience de simulation d’accident de bus mise en place par la société Keolis en partenariat avec les acteurs publics du secteur. Installé sur un porte-engin, le véhicule est en mesure de se pencher de 90 degrés en moins de quinze secondes grâce à un système de retournement. L’objectif: mettre en évidence l’importance du port de la ceinture de sécurité.
« Le port de la ceinture est vital »
« J’ai eu peur, témoigne l’une des collégiennes. J’ai retenu qu’il faut toujours avoir sa ceinture ». Jean-Yves Durand, directeur de secteur pour Keolis, constate que le nombre d’élèves qui s’attachent tend à augmenter après avoir participé à cette action de prévention.
« Ils n’ont pas conscience du danger. Donc faire vivre une simulation d’accident leur montre que le port de la ceinture est vital et essentiel, souligne Christophe Conil, principal d’un collège de Remoulins où plus de 90% des élèves prennent le bus pour se rendre en cours. Au total en 2023 ce sont 1. 500 élèves qui ont été concernés dans le Gard et l’Hérault par cet exercice de sensibilisation.
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