Intrigués par ce qui se passait à l’intérieur de la station de recherche, les trois ours polaires ont collé leur museau contre la vitre de la bâtisse.
Une rencontre inattendue. Le mercredi 27 mars, alors qu’elle préparait son petit-déjeuner, Katarzyna Kudłacz, météorologue à la Station de recherche d’Hornsund (Norvège), a aperçu un ours polaire le nez collé à sa fenêtre, en compagnie de deux oursons, rapporte The Guardian.
« J’ai vu depuis la cuisine nos majestueux invités regarder avec intérêt par la fenêtre », a confié la scientifique au journal britannique.
Située dans la baie d’Isbjornhamna du fjord Hornsund dans l’archipel du Svalbard, la Station de Recherche polaire polonaise mène une surveillance tout au long de l’année sur les changements climatiques et la fonte des glaciers.
Un événement rare
Le jour de la rencontre, Katarzyna Kudłacz a déclaré à The Guardian qu’elle était « en charge de la station », devant « garder un œil sur la radio satellite, cuisiner et faire le ménage ».
Après cet événement incongru, la scientifique s’est empressée d’appeler ses collègues, avant d’immortaliser l’instant en photo. Sur un cliché, on peut voir l’un des ours poser sa patte sur la vitre et l’autre scruter avec attention les faits et gestes de la météorologue.
Si la famille semblait en bonne santé et inoffensive, explique Katarzyna Kudłacz, les chercheurs ont tout de même préféré les faire fuir en tirant une fusée éclairante. « Ce fut une expérience merveilleuse, mais nous devons nous rappeler que ce sont des animaux sauvages et, pour eux comme pour nous, il vaut mieux garder nos distances », a estimé la scientifique.
Pour Daniel Kępski, chef de la 46e expédition polaire polonaise, interrogé par The Guardian, il s’agit d’un événement rare, les ours polaires s’arrêtant rarement pour regarder à l’intérieur d’une station de recherche. « C’était incroyable de les voir si près ce jour-là, mais c’était aussi un peu stressant. »
Chaque année, l’équipe de recherche d’Hornsund recense en moyenne 20 observations d’ours polaires. Cette année, les scientifiques en comptent déjà 40, depuis juin dernier et s’attendent à en voir davantage au cours des trois prochains mois.
Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.