Selon des informations des Echos, le bonus écologique va baisser de plusieurs milliers d’euros. Cette nouvelle mouture de l’aide pourrait surtout être applicable immédiatement à publication du décret.
Les aides à l’achat pour une voiture électrique semblent se réduire comme peau de chagrin. Alors que la prime à la conversion va disparaitre en 2025, le bonus va lui être sévèrement raboté, selon des informations des Echos. D’un montant de 5.000 euros cette année et même 7.000 euros pour les ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence inférieur à 15.400 euros), il passera selon le quotidien économique à 4.000 euros maximum.
Les contribuables dont les revenus sont compris entre les 6e et 8e déciles ne toucheront eux que 3.000 euros, ceux des deux derniers déciles, seulement 2.000 euros.
Les utilitaires et quadricycles exclus
Au-delà de cette baisse, certains véhicules ne seront plus éligibles, comme les quadricycles, les deux-roues ou encore les véhicules utilitaires. Une nouvelle qui tombe mal alors que le débat sur le verdissement des flottes revient sur le devant de la scène ces dernières semaines. De plus, les véhicules achetés par les flottes deviennent les véhicules d’occasion des particuliers quelques années plus tard, nous explique un professionnel qui redoute une baisse du nombre de voitures électriques d’occasion dans les années à venir.
Dernière nouveauté de ce bonus 2025, comme le précise le média spécialisé autoactu: d’une logique de guichet, le dispositif passera à celle d’une enveloppe. En gros, premier arrivé, premier servi. Une fois l’enveloppe allouée dans le budget épuisée, les acheteurs ne bénéficieront plus du bonus. Or, comme nous le précisions il y a quelques jours, l’enveloppe globale pour le bonus et le leasing social ne sera que 700 millions d’euros. Contre 1,5 milliard d’euros alloué aux aides pour la voiture électrique cette année.
La parution du décret concernant le bonus est attendu dans les prochains jours, et toujours selon Les Echos, les nouveaux montants pourraient être applicables immédiatement. A fin octobre, 238.269 véhicules électriques ont été immatriculés en France, soit environ 8.000 véhicules de plus que l’an dernier sur la même période. Les professionnels du secteur se montrent particulièrement inquiets, car pour respecter les normes d’émission l’an prochain, une voiture immatriculée sur cinq devra être électrique. Elles ne représentent que 17% des ventes sur les 10 premiers mois 2024.
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