Grâce aux dons d’un généreux mécène, les animaux d’un parc de Dordogne, en difficulté financière, sont sauvés. Les animaux, qui risquaient un placement en refuge ou l’euthanasie, devraient finalement être épargnés.
Le parc sauvage de la Tour Blanche, en Dordogne, est un domaine de près de 28 hectares, qui accueille quelque 200 animaux. Animaux de la ferme, de forêt, volerie… Le parc zoologique accueille de nombreuses bêtes qui ne peuvent pas être relâchées dans leur milieu naturel.
Mais depuis le Covid, et en raison d’une saison estivale décevante, le parc de la Tour Blanche fait face à des difficultés financières, et a été placé en redressement judiciaire. Devant cette situation désespérée, le parc, en cas de fermeture, a dû contempler l’éventualité d’euthanasier les animaux.
« L’euthanasie reste toujours la dernière solution. C’est le dernier recours. C’était hors de question d’en arriver là », explique à BFMTV Alexandre Duguet, directeur du parc.
« On a sauvé nos animaux »
Pour tenter de sauver la Tour Blanche, un appel aux dons a été lancé, ainsi qu’une cagnotte. Un jour, Alexandre Duguet reçoit un message inhabituel, un « mail banal » mais qui lui « attire l’œil ». « Une personne se proposait de nous donner un coup de main et qui voulait faire un don. Il nous a proposé de nous aider sur trois ans à hauteur de 100.000 euros. On a fini en pleurs », relate-t-il.
Pour le directeur du parc zoologique, cela signifie que les animaux sont définitivement mis à l’abri. « On se dit qu’on a sauvé nos animaux, qu’on nous a aidés à sauver nos animaux. C’est la première nuit que j’ai passée à vraiment dormir », confie-t-il.
Ce donateur souhaite rester anonyme, mais il s’agirait d’un chef d’entreprise de la région, qui ne travaille pas dans le secteur des animaux. « C’est quelqu’un qui a été touché par le chemin par lequel je suis arrivé dans ce parc. Et c’est ça qui l’a marqué », explique Alexandre Duguet.
Le parc n’est pas encore tiré d’affaire: la décision du tribunal de commerce sur le placement en liquidation judiciaire reste à venir. Mais l’avenir des animaux semble être assuré, et le parc espère rouvrir à la fin du mois de mars.
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