Une importante éruption solaire a eu lieu dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juin. Elle pourrait entraîner de nouvelles aurores boréales visibles depuis la France d’ici mardi.
Un magnifique spectacle va-t-il de nouveau illuminer le ciel français? Alors qu’une éruption solaire a eu lieu dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juin, selon plusieurs scientifiques, elle pourrait entraîner de nouvelles aurores boréales visibles en France lundi ou mardi.
« Cette nuit, vers 3h du matin, la zone active AR3697 (à droite sur la séquence ci-dessous) a produit une gigantesque éjection de masse coronale sur la partie Ouest du Soleil », a écrit samedi sur X le médiateur scientifique et conférencier diplômé en astronomie Pierre Henriquet.
Il indique que « cette éruption solaire de longue durée a émis une quantité importante de particules solaires dans l’espace interplanétaire ».
« Les modèles prédisent que ce flux de particules solaires pourrait arriver dans l’environnement terrestre mardi 11 juin. Si le champ magnétique terrestre est dans la bonne configuration, de belles aurores pourraient être produites, au moins à haute latitude », assure-t-il.
Une « éruption solaire massive »
Fabrizio Bucella, physicien et professeur à l’université de Bruxelles, en Belgique, mentionne lui aussi sur X une « éruption solaire massive » survenue samedi.
L’éjection de masse coronale « devrait atteindre la Terre d’ici le 10 juin 2024 », estime-t-il de son côté. « Si on atteint le niveau G3, les aurores boréales seraient visibles sous nos latitudes ».
Une tempête géomagnétique de niveau 5 sur une échelle de 5, un niveau qualifié d' »extrême », avait été observée sur Terre le 11 mai dernier, une première depuis 2003. Cette tempête avait été provoquée par l’arrivée sur Terre d’une série d’éjections de masse coronale en provenance du Sol.
Des aurores boréales avaient pu être observées dans certaines régions de France, un phénomène peu courant sous ces latitudes. L’activité solaire est « tout sauf terminée« , affirmait mi-mai auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Alexi Glover, coordinateur de la météo spatiale à l’ESA (Agence spatiale européenne).
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