La marque allemande du groupe Stellantis vient de dévoiler son nouveau SUV Frontera en Turquie. Un pays qui symbolise la stratégie de développement des ventes à l’international d’Opel avec ce modèle « multi-énergies », proposé en versions électrique et thermiques.
Opel confirme sa stratégie d’électrification de ses modèles et mise sur l’internationalisation de ses ventes pour poursuivre son développement, après un bond de 15% l’an passé, a indiqué mardi son directeur général, Florian Huettl, en présentant à Istanbul le nouveau SUV Frontera.
Des ventes qui progressent hors d’Europe
Depuis son rachat à GM en 2017, la marque allemande du groupe automobile franco-italo-américain Stellantis « a fait le choix de l’électrification, le choix de l’internationalisation », a déclaré Florian Huettl à l’AFP.
L’an passé, Opel a vendu 670.000 véhicules, dont 90.000 en 100% électrique. Si 85% de la production de la marque à l’éclair sont destinés à des pays européens, principalement en Allemagne et au Royaume-Uni, les ventes du groupe ont bondi de 62% en dehors de l’Europe.
« On construit notre présence, principalement en Europe et de plus en plus dans ce que l’on appelle la région Moyen-Orient-Afrique », a précisé Florian Huettl.
Au point de considérer la Turquie, où Opel représente 6% des parts de marché, comme son « troisième pays domestique », avec l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Pas un hasard donc si le nouveau SUV du groupe, l’Opel Frontera, produit en Slovaquie, a été lancé en grande pompe à Istanbul.
« Abordable et multi-énergies »
« La Frontera est essentielle pour notre stratégie internationale parce qu’elle est multi-énergies (motorisation hybride 48V ou tout électrique, NDLR), ce qui permet de desservir les marchés à faible taux d’électrification comme ceux à taux d’électrification élevé. Et c’est une voiture très abordable » (à 29.000 euros dans sa version électrique), selon Tobias Gubitz, vice-président prix et produits d’Opel.
Dans un pays comme la Turquie, où les taxes gouvernementales renchérissent considérablement le coût des véhicules neufs, elle peut constituer une solution pour un ménage qui recherche la « qualité allemande » et, sur les marchés européens, permettre aux acheteurs d’accéder à une voiture électrique, a-t-il jugé.
Au-delà de la Turquie, Opel table notamment sur le Maroc, où la marque occupe également une solide position, ainsi que sur l’Algérie où elle a remis les pieds l’an passé et pourquoi pas prochainement l’Egypte, espère-t-il.
Mais la marque mise également sur des marchés plus lointains, comme le Chili, Taïwan et la Nouvelle-Zélande.
Avec la Frontera, « chaque Opel est aujourd’hui disponible en électrique si vous le souhaitez », s’est félicité Florian Huettl. En outre, avec sa stratégie multi-énergies et des voitures fabriquées sur les mêmes lignes de production, la marque dispose de flexibilité afin de « répondre pour les années à venir à des vitesses variées d’électrification » sur les différents marchés, a-t-il estimé.
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