Les participants au 28e pour le climat ont fini par s’accorder sur un texte appelant les signataires à « atteindre la neutralité carbone en 2050 » et à transitionner hors des énergies fossiles.
Enfin, un accord. Après deux semaines de travail, de débats et de compromis, les participants de la COP28 de Dubaï ont annoncé ce mercredi 13 décembre avoir trouvé un consensus.
Ce qui résulte de cette conférence pour le climat: un appel à la « transition » « hors des énergies fossiles » et un objectif de « neutralité carbone en 2050 » pour les États signataires. Un accord final moins ambitieux que le projet rejeté qui devait mener à la « sortie » des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon. Une mention rejetée par les pays producteurs.
L’accord a été approuvé dès l’ouverture de la séance plénière de clôture de la COP, les délégués ayant immédiatement accepté le projet d’accord préparé par les Émirats arabes unis. Une standing ovation et de longs applaudissements ont suivi.
Sultan Al Jaber, le président de la conférence onusienne, a loué une décision « historique pour accélérer l’action climatique ».
La France remercie la « diplomatique climatique »
Après la signature de cet accord, la France s’est réjouie par la voix de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présente à Dubaï:
« L’accord de la COP28 qui vient d’être adopté est une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique ».
Elle souligne particulièrement le fait que « le texte appelle pour la première fois à la sortie progressive des énergies fossiles, en cohérence avec l’objectif des 1,5°C », niveau de réchauffement planétaire inscrit dans l’accord de Paris en 2015. « C’est la première fois que tous les pays convergent sur ce point ».
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