Les prix des carburants baissent pour la première fois depuis début juillet

Un amendement retenu dans le cadre du budget 2024 prévoit d’élargir le chèque carburant de 100 euros à 60% des actifs qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler contre 50% l’année dernière.

Une bonne nouvelle pour les Français qui utilisent leur voiture pour aller travailler. Un amendement proposé par le groupe centriste LIOT vient d’être retenu dans le cadre du budget 2024. Il élargit le nombre de bénéficiaires du chèque carburant de 100 euros mis en place en 2023. L’année prochaine, ce sont 60% des actifs ayant besoin de leur voiture pour aller travailler qui y seront éligibles contre 50% dans sa version initiale. Le dispositif sera d’ailleurs individualisé: si un couple a deux voitures et que les deux actifs sont éligibles, le ménage recevra ainsi 200 euros.

En amortissant ce chèque de 100 euros sur les 12.000 kilomètres parcourus chaque année par les automobilistes français en moyenne, cela représente une ristourne d’environ 10 centimes par plein. Au total, l’opération coûtera 600 millions d’euros à l’Etat l’année prochaine. Le versement ne sera pas automatique et les bénéficiaires devront se rendre sur le site des impôts pour y renseigner leur numéro fiscal et leur plaque d’immatriculation puis remplir une déclaration sur l’honneur avant que la somme ne soit créditée sur leur compte.

Le prix du baril de pétrole sous les 80 dollars

Cette reconduction du chèque carburant intervient dans un contexte de baisse du prix du baril de pétrole depuis plusieurs jours, lequel vient de passer sous la barre des 80 dollars. Une évolution qui semble anormale alors que le conflit au Proche-Orient fait redouter un choc d’offre. En réalité, c’est plutôt un choc de demande qui se produit et ce, pour des raisons purement économiques avec le ralentissement de l’activité du plus gros consommateur mondial de pétrole, la Chine, mais aussi de l’Europe où l’industrie allemande est en net recul et les effets de la politique monétaire commencent seulement à se faire ressentir.

Si les facteurs économiques l’emportent actuellement sur ceux géopolitiques, une intervention de l’Iran dans le conflit entre Israël et le Hamas pourrait avoir des conséquences haussières directes sur le prix de l’or noir, notamment en cas de blocage du détroit stratégique d’Ormuz.

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