Le chat d’une habitante de Rochefort, en Charente, a été victime d’un tir de carabine à plombs de 9 mm. Les dizaines de débris ont été retrouvés dans la tête de l’animal, qui a survécu. Pour sa maîtresse, « c’est forcément quelqu’un du quartier ».
Des violences avec une arme à l’encontre d’un félin qui a miraculeusement survécu. Bakounine, le chat d’une habitante de Rochefort (Charente), a été victime d’au moins un tir de carabine à plomb entre vendredi 29 et dimanche 31 décembre. C’est sa maîtresse, Anne-Catherine Godde, qui l’a retrouvé gravement blessé dans la niche d’un de ses chiens le jour de la Saint-Sylvestre, rapportent France 3 et Sud Ouest.
Selon le vétérinaire qui a examiné l’animal, des multiples plombs « de type 9 mm », qui peuvent laisser penser à des tirs multiples, ont été retrouvés disséminés dans sa chair, au niveau de sa tête. Bakounine s’en est tiré et est actuellement en convalescence, victime de plusieurs blessures à la mâchoire et à la langue. Il est actuellement alimenté par une sonde.
« C’était vraiment comme une exécution »
Anne-Catherine Godde a porté plainte pour « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. Car ces tirs semblent en effet relever d’une volonté de tuer: « le plastique de la cartouche était inséré dans sa truffe », détaille Anne-Catherine, « ça a fait penser que c’était vraiment comme une exécution, il a dû le maintenir pour lui tirer dans la tête, il ne lui donnait aucune chance de survie ».
« C’est forcément quelqu’un du quartier » estime-t-elle, toujours très inquiète.
« Ça me terrifie, je trouve ça abominable. Mon chat, il s’en sort bien, mais il va finir par retourner dehors », partage-t-elle. D’autant qu’elle affirme qu’un autre de ses chats a disparu trois semaines avant l’agression de Bakounine. Un autre chat du quartier, appartenant à une voisine, n’a plus donné signe de vie depuis août.
Dans l’espoir de trouver des témoins, Anne-Catherine Godde a diffusé des flyers dans les boîtes aux lettres de ses voisins afin de trouver des témoins et de donner lieu à une vigilance en quartier, tout en espérant que cela dissuadera l’auteur de ces violences d’agir à nouveau de la sorte.
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