La militante écologiste suédoise appelle à continuer à « se battre » pour la « justice climatique » après la condamnation de la Suisse par la Cour européenne des droits de l’Homme.
La décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de condamner mardi 9 avril la Suisse pour son manque d’initiatives contre le réchauffement climatique « n’est qu’un début », a salué la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg.
« Ce n’est que le début en matière de contentieux climatique: partout dans le monde, de plus en plus de gens traînent leurs gouvernements devant les tribunaux pour les tenir responsables de leurs actions. En aucun cas nous ne devons reculer, nous devons nous battre encore plus parce que ce n’est que le début », a déclaré la jeune femme à Strasbourg à l’issue de l’audience historique de la CEDH.
« Justice climatique »
« Nous allons utiliser tous les outils que nous avons à notre disposition, le mouvement pour la justice climatique a utilisé des méthodes différentes depuis des décennies, répétant encore et encore le même message, et, comme nous pouvons le voir, les émissions sont toujours en augmentation, on se dirige toujours dans la mauvaise direction. Nous n’abandonnerons pas », a-t-elle poursuivi.
« On a dépassé depuis longtemps le moment où on doit commencer à paniquer, parce que nous sommes dans un état d’urgence planétaire, qui met en danger la vie des gens, des animaux, des écosystèmes et des pays entiers », a encore insisté Greta Thunberg.
Une première pour la CEDH
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné pour la première fois mardi un Etat, la Suisse, pour violation de la Convention des droits de l’homme, donnant raison à une association de femmes âgées qui attaquait l’inaction du pays face au changement climatique.
C’est la première fois que la Cour, qui fait respecter la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, condamne un Etat pour son manque d’initiatives pour lutter contre le changement climatique.
La CEDH a en revanche déclaré irrecevables deux requêtes formulées contre la France, et contre le Portugal et 31 autres Etats.
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