dans l'Oise, des sangliers abattus au milieu des immeubles

Face à la recrudescence des sangliers dans les rues de la commune de Saint-Maximin, la préfecture de l’Oise a fait appel à un louvetier pour réguler la population de ces mammifères. Mais l’exécution d’un sanglier et d’une laie mardi, en pleine rue et au beau milieu de l’après-midi, a choqué des habitants.

C’est un moment peu habituel auquel ont assisté des habitants de Saint-Maximin ce mardi 5 mars dans l’après-midi. Sous leurs yeux, au pied des immeubles, un sanglier et une laie ont été abattus.

« En pleine journée, il y avait les enfants qui jouaient dehors, aucun périmètre de sécurité. Je trouve que c’est un petit peu abusé d’en être arrivé là », a commenté Aurélie au micro de BFMTV. Habitante de cette commune de l’Oise, qui compte près de 3000 âmes, elle a vu la scène malgré elle avec son fils, Léo.

Les sangliers envahissent Saint-Maximin depuis plusieurs mois déjà, maltraitant les carrés de pelouse qu’ils retournent allègrement. Pour faire face à cette situation, et mieux réguler la population de ces mammifères, la préfecture a missionné des louvetiers. Autorisés à tirer, ils opéraient habituellement plutôt de nuit.

Constructions proches de la forêt

« Je ne jette pas la pierre au louvetier, ce n’était sûrement pas malin de le faire alors que des enfants se trouvaient à proximité », a déclaré le maire communiste de la commune, Serge Macudzinski.

« Il y a une réelle nécessité de contrôler la population de sangliers, je n’ai jamais vu une telle prolifération, et certains habitants les nourrissent », a poursuivi l’élu.

La recrudescence des ces animaux dans les rues de la commune est notamment liée à la construction d’habitations près de la forêt.

« Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait une association qui puisse les prendre en charge et les placer ou les mettre autre part, dans une forêt où ils seraient en sécurité », a avancé Marie-France Parent, habitante de Saint-Maximin et bénévole dans une association animalière.

En attendant une éventuelle solution, autre que l’intervention de chasseurs, les sangliers risquent de revenir dans la commune, occasionnant de nouveaux abattages.

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