Une maladie respiratoire touchant les chiens touche un nombre indéterminé de chiens aux États-Unis. L’infection répandue dans au moins 4 États entraîne des hospitalisations et des décès chez les animaux malades ou âgés.
Fièvre, toux, perte d’appétit… Une maladie respiratoire inconnue se répand chez les chiens aux États-Unis. Comme l’explique le New York Times, au moins quatre États font face à cette épidémie depuis quelques mois. Cette maladie peut entraîner une hospitalisation ou la mort chez les chiens âgés ou déjà en mauvaise santé.
Le nombre exact de cas n’est pas connu, mais au moins 200 infections ont été recensées dans un unique centre de l’Oregon depuis la mi-août.
À ce stade, le point commun entre les chiens infectés a pu être identifié. Il semble qu’ils aient tous fréquenté des lieux où de nombreux chiens sont présents, comme des chenils ou des parcs. Ces endroits seraient des foyers de contamination, comme l’explique la vétérinaire Lindsey Ganzer au média américain.
« La communauté vétérinaire dans son ensemble est un peu inquiète », alerte la spécialiste.
« Si votre chien présente des signes de maladie respiratoire, isolez-le »
Dans la clinique de Lindsey Ganzer, installée dans l’État du Colorado, une trentaine de cas ont été recensés en l’espace d’un mois. Quatre de ces animaux ont dû être euthanasiés, ou sont morts des suites de l’infection.
Cette version alarmiste est cependant remise en cause par le vétérinaire et chercheur Kurt Williams. Son centre n’a pas constaté d’augmentation des maladies respiratoires, il ajoute que ces pathologies dans leur ensemble « peuvent être traitées ».
Le message adressé par l’expert aux amis des animaux américain est celui de la proactivité, plutôt que de l’inquiétude:
« Si votre chien présente des signes de maladie respiratoire, isolez-le à la maison, appelez votre vétérinaire et faites-le examiner. »
Kurt Williams précise que les chiens peuvent se remettre de maladies respiratoires grâce à leurs défenses immunitaires, voire avec l’aide d’antibiotiques. Mais cette maladie semble résister à ces produits. Ainsi, il est supposé qu’il puisse s’agir d’un virus et non d’une bactérie. Il ne s’agit pour l’instant que d’hypothèses.
L’étude de cette maladie mystérieuse a déjà débuté. Comme l’indique la presse américaine, un laboratoire de l’université du New Hampshire se penche sur cette infection depuis environ un an. Le docteur Needle a à sa disposition des échantillons en provenance de tout le pays.
En attendant les résultats de cette étude – et un potentiel traitement ou vaccin – les propriétaires de compagnons poilus sont invités à réduire au maximum les contacts avec leurs congénères.
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