Pour la première fois, l’Agence européenne des médicaments a autorisé un vaccin développé par Pfizer, contre le virus à l’origine des bronchiolites, à destination des nourrissons.
Un nouveau vaccin sur le marché. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé ce vendredi un premier vaccin pour les nourrissons contre le virus respiratoire VRS, connu surtout pour le fléau des bronchiolites qu’il cause chaque hiver.
Abrysvo, développé par l’Américain Pfizer, est également recommandé pour les personnes âgées de 60 ans et plus, à l’instar du sérum Arexvy du laboratoire britannique GSK, premier à être autorisé dans l’Union européenne.
Très contagieux, le virus respiratoire syncytial (VRS) peut provoquer dans ses formes les plus sévères, des pneumonies et des bronchiolites qui entraînent des milliers de décès et des centaines de milliers d’hospitalisations dans le monde.
Premier vaccin pour les nourrissons
« Abrysvo est le premier vaccin contre le VRS indiqué pour l’immunisation passive des nourrissons de la naissance à 6 mois après l’administration du vaccin à la mère pendant la grossesse », a déclaré l’EMA.
Après la grippe et le Covid-19, les grands laboratoires sont en ordre de marche pour lancer dès l’automne, avant la période épidémique, des vaccins contre le VRS.
Les États-Unis ont, dans une première mondiale, approuvé, en mai, le vaccin Arexvy du laboratoire britannique GSK. Le sérum est également disponible dans l’Union européenne depuis juin pour les plus de 60 ans.
Une des principales causes d’hospitalisation pédiatrique
Abrysvo a été évalué dans le cadre du mécanisme d’évaluation accélérée de l’EMA, car la prévention des infections par le VRS est considérée « comme présentant un intérêt majeur pour la santé publique ».
« Le VRS est un virus respiratoire courant qui provoque généralement des symptômes bénins de type rhume », a expliqué l’EMA. « Mais il peut avoir de graves conséquences pour les enfants et les personnes âgées » et est même « l’une des principales causes d’hospitalisation pédiatrique en Europe », a ajouté le régulateur.
L’avis va maintenant être envoyé à la Commission européenne qui doit décider de son autorisation de mise sur le marché au sein de l’UE, ce qui est normalement une formalité.
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