Jusqu'où les prix du carburant peuvent-ils grimper ?

Le président de la République Emmanuel Macron s’est rendu ce vendredi 3 novembre dans le Finistère après le passage de la tempête Ciaran. Lors d’un bain de foule, un jeune homme l’a critiqué sur la question climatique.

Emmanuel Macron à « portée de baffes ». Ce vendredi 3 novembre, le président de la République s’est rendu à Plougastel-Daoulas dans le Finistère, après le passage de la tempête Ciaran particulièrement destructrice dans la région. Il a été interpellé par un jeune homme – non identifié à ce stade – sur la question climatique pendant un bain de foule.

« Merci pour le futur que vous nous proposez, avec votre inaction climatique (…) l’avenir que vous proposez », lui a lancé le jeune homme anonyme, lançant un débat impromptu avec le chef d’État.

L’un des points de tension: la venue d’Emmanuel Macron en avion dans la zone. « Merci de prendre l’avion, merci pour mon futur, pour mes enfants », a ironisé le passant.

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Un argument qui n’a pas plu au président, qui lui a assuré que lui comme « (ses) enfants » continueraient à prendre l’avion à l’avenir, avançant l’argument de « la transition pour aller vers un carburant durable.

« J’ai peur de l’avenir avec vous »

Seulement quelques heures après le passage de la tempête, et alors que 450.000 foyers restaient privés d’électricité ce vendredi à la mi-journée, le jeune homme a assuré qu’une journée sans courant ne serait « bientôt » pas si mal.

« Je trouve que vous avez beaucoup de certitudes à votre âge », lui a répondu Emmanuel Macron avec sévérité.

Toujours dans ce bain de foule, le jeune homme a confié avoir « peur de l’avenir » avec la politique du gouvernement. Face à cela, Emmanuel Macron a concédé que l’avenir pouvait avoir « des côtés inquiétants », citant la guerre et le climat.

« Mais (ces défis) on peut les relever. Il faut regarder le travail qui a été fait par les scientifiques. Il y a un très gros travail de planification qui a été fait (…) Il faut sortir du face-à-face. Il ne faut pas être dans le pessimisme qui mène à l’inaction », a terminé le président, face à un passant visiblement peu convaincu.

Cette promenade en plein air a été l’occasion pour plusieurs passants d’alpaguer Emmanuel Macron pour lui reprocher d’autres sujets comme la réforme des retraites, l’inflation, ou les complexités du millefeuille administratif français.

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