Un « cas isolé » de la maladie de la vache folle a été identifié dans une ferme de l’Ayrshire en Écosse, comme l’ont annoncé les autorités ce vendredi 10 mai.
Le gouvernement écossais annonce, ce vendredi 10 mai, l’identification d’un « cas isolé » d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus couramment appelé vache folle. L’animal infecté était élevé dans une ferme de l’Ayshire, selon les autorités sanitaires, citées par la BBC et Skynews.
L’agence sanitaire « Food Standards Scotland » a confirmé que ce « cas isolé » ne présentait aucun risque pour la santé humaine et qu’il fait l’objet d’une enquête menée par l’Animal Plant and Health Agency, une autre administration. L’animal n’est entré à aucun moment dans la chaîne de production de denrées alimentaires.
Le 5e cas en 10 ans au Royaume-Uni
« Le fait que nous ayons identifié si rapidement ce cas isolé est la preuve que notre système de surveillance pour détecter ce type de maladie fonctionne efficacement », s’est félicité Jim Fairlie, le ministre de l’Agriculture.
Comme le rappelle la BBC, il existe deux variantes de cette maladie, une forme classique et une atypique. La première peut se transmettre aux humains consommant la viande d’un animal malade, menant à la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’Homme. Cela ne serait pas le cas de la seconde, en l’état de nos connaissances.
Les cas de vache folle sont régulièrement constatés, dans des proportions bien moins importantes que lors de la crise des années 1990. Au Royaume-Uni, il s’agit du cinquième cas de ces dix dernières années. En France, un cas avait été observé dans les Ardennes en 2016 – sans qu’il ne soit à l’origine d’une épidémie bovine.
La crise de la vache folle avait durement frappé le Royaume-Uni, où 180.000 bovins ont été infectés, ce qui a nécessité d’abattre quelque 4,4 millions de bovins. La maladie est toutefois régulièrement mortelle pour l’hôte.
Pour éviter un emballement, les autorités sanitaires écossaises soulignent que ce cas a été détecté grâce à une chaîne de contrôles rigoureux. En supplément, des mesures rapides d’isolement de l’élevage en question ont permis de « minimiser l’impact sur le secteur », des mots du ministre de l’Agriculture.
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