un Américain inculpé pour trafic de gaz à effet de serre, une première

Un Californien a été inculpé pour avoir importé aux États-Unis, depuis le Mexique, un gaz fluoré à l’impact des centaines voire des milliers de fois plus important que le dioxyde de carbone.

Victoire pour la planète. Un Californien est devenu le premier Américain inculpé pour l’importation présumée illégale aux États-Unis d’un gaz à effet de serre très polluant, ont rapporté des responsables ce lundi 4 mars.

Michael Hart, originaire de San Diego, dans l’ouest du pays, a été arrêté au titre d’une loi sur l’innovation et la production de 2020 interdisant l’importation d’hydrofluorocarbures (HFC) sauf autorisation de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

Ces gaz fluorés, que l’on trouve communément dans les réfrigérateurs et climatiseurs, dans les systèmes anti-incendie ou encore comme agents gonflants dans des mousses, sont de puissants gaz à effet de serre. Leur impact est des centaines voire des milliers de fois plus important que le dioxyde de carbone pour retenir la chaleur dans l’atmosphère terrestre et accroître le réchauffement climatique.

Son objectif? Faire du profit

D’après le ministère de la Justice, Michael Hart a acheté des réfrigérants au Mexique et les a importés illégalement aux États-Unis dans son véhicule, les cachant sous une bâche et des outils. Le Californien a ensuite publié des annonces de vente sur plusieurs sites internet comme Facebook Marketplace et OfferUp, avec pour objectif de se dégager un profit.

« Le trafic illégal d’hydrofluorocarbures (…) nuit aux efforts internationaux pour combattre le changement climatique au titre de l’amendement de Kigali du protocole de Montréal », a déclaré David Uhlmann, de l’EPA, faisant référence à un accord signé par les États-Unis et de nombreux autre pays qui vise une diminution de l’usage de ces gaz polluants de l’ordre de 80 à 85% d’ici 2047.

D’après les autorités judiciaires, Michael Hart a également importé du chlorodifluorométhane (HCFC-22), une molécule pouvant dégrader la couche d’ozone et qui fait l’objet de règles au titre de la loi sur la qualité de l’air, le Clean Air Act.

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