Final Cut Pro sur l


Il y a quelques jours, Apple a surpris son monde en annonçant que Final Cut Pro et Logic Pro arrivaient enfin sur l’iPad.


Les utilisateurs les plus assidus de l’iPad demandaient, voire suppliaient, depuis des années que ces deux applications professionnelles soient disponibles sur l’iPad. Dorénavant, non seulement les créatifs ont accès aux mêmes applications Mac sur leur tablette, mais l’idée est qu’en sortant des applications « pro » pour l’iPad, Apple affiche sa volonté d’apporter des fonctionnalités plus avancées et plus axées sur la productivité à l’iPad.


Pour utiliser Final Cut Pro, vous devez disposer d’un iPad Air ou iPad Pro équipé d’un processeur M1 ou M1. Logic Pro, l’application d’édition audio et musicale d’Apple, est disponible sur une plus large gamme de modèles d’iPad utilisant le processeur A12 Bionic d’Apple ou une version ultérieure.

Je bricole, mais je suis satisfait


Cela fait maintenant quelques jours que je bricole avec Final Cut Pro sur un iPad Pro M1. Je dis bien  » bricoler « , car la production vidéo est un domaine dans lequel je suis très novice. Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, j’ai passé d’innombrables heures à créer des bandes-annonces iMovie avec eux. Nous nous sommes beaucoup amusés et j’ai fini par maîtriser suffisamment iMovie pour me sentir à l’aise dans le montage. Je serais gêné de les regarder maintenant. Je suis sûr qu’elles sont… pas terribles.


C’est là toute l’étendue de mon expérience en matière de montage vidéo. Donc, quand je pense à Final Cut Pro, je pense à des outils sophistiqués et compliqués à utiliser ; c’est intimidant pour un débutant comme moi.

Mais iMovie a longtemps été considéré comme un tremplin vers Final Cut Pro, et c’est encore plus vrai maintenant que Final Cut Pro est arrivé sur l’iPad.


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Pouvoir écrire sur une vidéo à l’aide de l’Apple Pencil et l’appliquer automatiquement sous la forme d’un graphique fantaisiste, c’était plutôt cool. Jason Cipriani/ZDNET

La magie du doigt


Je suis encore très novice en matière de montage vidéo, et Final Cut Pro m’intimide toujours autant. Mais maintenant que je sais qu’il y a beaucoup de points communs entre iMovie et Final Cut Pro, je suis plus enclin à m’y remettre et à apprendre.


L’utilisation de Final Cut Pro lorsque mon iPad Pro est connecté au Magic Keyboard avec trackpad ressemble davantage à l’expérience Mac. Il existe de nombreux raccourcis clavier et le déplacement de la souris pour faire glisser ou découper des clips semble routinier.


Mais dès que j’ai délié la tablette de son support magnétique et que j’ai commencé à utiliser mon doigt pour toucher les clips vidéos, à balayer l’audio avec l’Apple Pencil ou à utiliser la nouvelle molette de défilement (qui est géniale, soit dit en passant), l’expérience a pris tout son sens. L’ensemble du processus d’édition semblait naturel.

Il n’est pas possible de transférer sur l’iPad les projets Final Cut Pro que vous avez commencés sur un Mac


Pouvoir écrire sur une vidéo avec l’Apple Pencil et l’appliquer automatiquement sous la forme d’un graphique fantaisiste était plutôt cool. Il en va de même pour la possibilité de placer un titre graphique entre un sujet et l’arrière-plan, le tout en quelques touchers sur l’écran de l’iPad. Mais mon aventure personnelle en matière d’édition s’est arrêtée là.


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Il manque également la parité des fonctionnalités entre les versions Mac et iPad. Jason Cipriani/ZDNET


Final Cut Pro n’est pas parfait cependant. Vous pouvez importer vos projets créés sur l’iPad dans la version Mac de l’application, mais il n’est pas possible de transférer sur l’iPad les projets Final Cut Pro que vous avez commencés sur un Mac. Vous pouvez toutefois importer vos projets iMovie dans Final Cut Pro sur l’iPad.


Il manque également la parité des fonctionnalités entre les versions Mac et iPad. La version Mac offre des fonctionnalités telles que le suivi des objets, la correction avancée des couleurs et des options de contenu tiers ; la disparité est probablement liée à la difficulté de faire un aller-retour entre les deux appareils.

Absence de prise en charge du Stage Manager


Une autre omission surprenante de Final Cut Pro est l’absence de prise en charge du Stage Manager (affichage sur plusieurs fenêtres des applis en tâche de fond). La seule façon d’utiliser Final Cut Pro est de le faire en plein écran sur l’iPad. J’imagine qu’il y a des raisons techniques pour ne pas supporter la dernière interface multitâche de l’iPad, mais impossibilité en dit plus sur Stage Manager que sur Final Cut Pro.


Apple n’expliquera peut-être jamais pourquoi il a fallu des années pour que l’iPad reçoive l’une de ses propres applications de niveau professionnel. Je suis sûr que le fait d’atteindre un seuil de performance rendu possible par les mêmes puces M1 et M2 que celles qui équipent les Mac n’est pas étranger à cette situation. Mais j’ai l’impression qu’il y a une ou des raisons plus importantes.


Au départ, je souhaitez titrer sur Les applications professionnelles enfin sur l’iPad Pro, mais plus j’utilisais Final Cut Pro, plus je réalisais que Final Cut Pro sur l’iPad n’est pas seulement un moyen d’apporter des applications professionnelles à la gamme iPad.

Il s’agit plutôt pour Apple de donner aux créateurs de contenu qui ont grandi en utilisant le tactile comme principale méthode d’interaction avec les ordinateurs une chance de mettre à profit ses années d’expérience et de réflexion sur le tactile en utilisant l’une des meilleures applications de montage vidéo disponibles. C’est l’expérience tactile qui élève la qualité de Final Cut Pro pour l’iPad et lui donne quelque chose que le Mac n’offre pas.


Vous pouvez télécharger et commencer dès aujourd’hui. Chaque application fait l’objet d’un abonnement (une première pour Apple!), dont le prix est actuellement fixé à 5 € par mois ou 50 € par an pour chaque application.


Source : « ZDNet.com »

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