Stress des propriétaires, échographie... Comment les vétérinaires soignent les bêtes du Salon de l'agriculture

Tout au long du Salon de l’agriculture, des vétérinaires sont disponibles en permanence pour soigner les milliers d’animaux présents et rassurer leurs propriétaires stressés.

Plusieurs milliers d’animaux à surveiller et une équipe qui se relaie jour et nuit. BFMTV a suivi, ce mardi 27 février, les vétérinaires de garde en action au Salon de l’agriculture, Porte de Versailles, à Paris. Entre interventions d’urgence et préparation des bestiaux au concours, leur journée ne manque pas de rythme.

« On a tous les animaux du Hall 1 sous notre responsabilité, ça fait entre 3.000 et 4.000 », chiffre Paul Perrier, responsable de l’équipe vétérinaire. La nature de leur intervention varie grandement en fonction de l’heure de la journée, mais pour lui, pas de doute: « le principal problème des animaux, c’est leur propriétaire, avec leur stress. »

« [Les agriculteurs] ont amené leur meilleure vache, qu’ils cocoonent parfois depuis plusieurs années, c’est un peu leur bébé. Donc, dès qu’il y a la moindre chose qui les inquiète, ils nous appellent », rapporte le vétérinaire.

Des contrôles et des échographies

À quelques instants du début d’un concours, Yoan Agard, éleveur, réalise ainsi que sa vache produit beaucoup plus de lait que d’ordinaire. Il fait donc appel aux services des vétérinaires de garde pour que l’animal soit « au maximum de sa forme ». À la ferme, avant la compétition, elle était d’ailleurs à part du reste du troupeau, installée dans un box, comme un sportif, rapporte fièrement l’éleveur.

Dès 9 heures du matin, les vétérinaires réalisent également des échographies des mamelles de vaches laitières, pour le bon déroulé des concours. « C’est toujours un moment tendu (…) », rapporte Paul Perrier.

Dans certaines situations, les vétérinaires peuvent être amenés à éliminer des concurrents si l’état des mamelles n’est pas conforme aux attentes. Une tâche difficile, alors même que certains agriculteurs ont fait des centaines de milliers de kilomètres pour se rendre au Salon, qui se tiendra jusqu’au 3 mars.

Victor Faubert avec Eloïse Bartoli

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