L’impressionnant phénomène est la conséquence d’une tempête solaire « extrême », la première de ce niveau depuis 2003, qui a commencé à frapper la Terre vendredi soir.
Un phénomène toujours exceptionnel à observer. Durant la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, d’impressionnantes aurores boréales sont apparues dans plusieurs zones de France et sont venues colorer le ciel d’une teinte rosée. Du Mont-Blanc au sud-est en passant par le centre-ville d’Orléans, ces aurores ont été immortalisées par de nombreux photographes.
Elles sont la conséquence d’une tempête solaire « extrême », la première de ce niveau depuis 2003, qui a commencé à frapper la Terre vendredi soir, faisant aussi craindre aux autorités des perturbations sur les réseaux électriques et de communications.
« C’est une sorte d’énorme explosion qui peut être associée à une éruption. Ce qui se passe c’est qu’une partie du soleil se soulève de la surface, s’envole, et s’écoule dans l’espace », dit Ian Cohen, professeur au Laboratoire de physique appliquée de Johns Hopkins.
D’autres aurores à venir?
Vendredi soir, ce sont des conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée, qui ont été observées, a annoncé l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). « Les GPS, réseaux électriques, vaisseaux spatiaux, la navigation des satellites et d’autres technologies peuvent être affectés », a ajouté l’agence.
« Avec cette intensité nous pourrions nous attendre à une panne de courant dans certains endroits. Nous pourrions également avoir des perturbations au niveau des communications » avance pour sa part Nour Rawafi, professeur au Laboratoire de physique appliquée de Johns Hopkins.
Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé « les tempêtes d’Halloween », a écrit la NOAA. A l’époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud, a-t-elle précisé.
Aux Etats-Unis, des aurores boréales devraient également pouvoir être observées sur la plupart de la moitié nord du pays, selon NOAA, et peut-être aussi bas qu’en Alabama ou dans le nord de la Californie.
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