le Français Allan Petre raconte ses premiers pas en tant qu'ingénieur à la Nasa

Allan Petre, 24 ans, travaille depuis quelques semaines pour la Nasa, en Californie. Le jeune Français revient samedi sur son parcours et ses premiers pas au sein de l’agence spatiale américaine.

Aujourd’hui, Allan Petre « savoure ». Depuis quelques semaines, ce jeune Français de 24 ans est ingénieur à la Nasa. Le jeune homme, qui a grandi en Seine-Saint-Denis avec un père technicien supérieur dans l’informatique et une mère agent de restauration dans une école maternelle, a intégré en janvier le Jet Propulsion Laboratory, un centre de recherche de l’agence spatiale américaine en Californie. Ce samedi 2 mars, il est revenu sur BFMTV sur ses premiers pas à la Nasa et son parcours qui lui a valu les félicitations d’Emmanuel Macron sur Linkedin.

Il a assuré que ses débuts au sein de l’agence spatiale étaient « au-delà » de ses attentes: « je suis très content d’être là, ils m’ont vraiment très bien accueilli ». « Pouvoir être entouré de personnes qui sont brillantes, qui m’ont fait rêver quand j’étais petit et qui ont participé à des missions légendaires, forcément ça fait rêver », a souligné l’ingénieur.

Un parcours fait de « débrouillardise »

D’autant que sa voie n’était pas toute tracée: Allan Petre rêve d’aérospatial depuis qu’il est enfant, mais ses études supérieures ont débuté par un DUT en gestion des entreprises et des administrations. S’apercevant que cette formation ne lui correspondait pas, le jeune homme a ensuite effectué un DUT en génie thermique et énergétique à Ville-d’Avray, dans les Hauts-de-Seine, avec pour objectif d’intégrer une école d’ingénieur. Le moment « le plus dur » de son parcours, a-t-il estimé sur BFMTV ce samedi.

« J’avais quatre heures de transport par jour et en plus de ça le travail le week-end pour avoir un peu d’argent », a-t-il raconté, se souvenant du « manque de sommeil » et du « rythme très soutenu ».

« Mes parents n’avaient pas forcément les moyens de m’aider donc j’ai dû, un peu par moi-même, trouver les moyens d’arriver où j’en suis aujourd’hui. C’est la chose qui me rend le plus fier, (…) d’avoir été un peu débrouillard », a-t-il affirmé. « Ça m’a forgé et aujourd’hui je savoure encore mieux cette réussite après être passé par là ».

« Pourquoi pas succéder à Thomas Pesquet »

Finalement accepté dans une école d’ingénieur, l’ISAE-ENSMA, Allan Petre a effectué une alternance à Ariane Group. Puis, il a contacté « au culot » et « à l’audace » une ingénieure de la Nasa dont il suivait le travail depuis plusieurs années. « Je me suis dit, tant qu’à faire, la pire chose que je peux avoir c’est soit un ‘non’, soit pas de réponse, donc autant que je tente ma chance », a-t-il expliqué sur BFMTV.

Avant d’arriver aux Etats-Unis, le jeune homme est allé dans des établissements scolaires en France pour dire aux élèves de « ne pas s’auto-limiter » et de « s’écouter ». Il habite désormais en Californie et travaille sur les futures missions d’exploration de Vénus.

Sur le « court terme », Allan Petre souhaite « continuer à apprendre davantage, à grandir, aussi bien scientifiquement que techniquement et même humainement ». Mais il a une idée assez précise d’où il se voit sur le long terme: « pourquoi pas tenter de devenir astronaute et de succéder à Thomas Pesquet et Sophie Adenot et avoir la chance de représenter la France dans l’espace d’ici quelques années », sourit-il.

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