L’astre continue de prendre de la vitesse et de se rapprocher du Soleil. Il devient ainsi de plus en plus brillant, si bien qu’on pourra sans doute l’apercevoir depuis la Terre, à l’aide d’un petit télescope ou des jumelles.
Elle est surnommée « la comète du diable » en raison des deux cornes qui forment sa chevelure. Une comète grande comme trois fois l’Everest est actuellement observable depuis notre hémisphère nord. Et c’est un fait rare puisque la dernière fois qu’elle a pointé son nez, c’était en 1954, et que sa prochaine visite aux abords de la Terre, n’interviendra pas avant 2095.
En effet, 12P/Pons-Brooks parcourt son orbite tous les 71,3 ans et elle atteindra son périhélie, c’est-à-dire son point le plus proche du Soleil le 21 avril.
De plus en plus brillant
Comme le rapporte The Guardian, les scientifiques estiment qu’il s’agit d’une comète cryovolcanique et donc qu’elle émet des poussières, des gaz et de la glace lorsque la pression augmente à l’intérieur de la comète sous l’effet de la chaleur. Ainsi, à mesure qu’elle s’approche du Soleil, elle est de plus en plus visible.
En outre, l’année dernière, elle a connu un sursaut d’activité qui l’a rendu cent fois plus brillante. Le 29 février, la comète a à nouveau connu des éruptions glacées spectaculaires et elle est désormais encore plus facilement identifiable.
Toutefois, les scientifiques préviennent qu’il faudra se munir d’un petit télescope ou de bonnes jumelles pour pouvoir bien l’apercevoir.
S’éloigner de la pollution lumineuse
Pour cela, il faut se rendre dans un endroit le plus épargné possible de la pollution lumineuse, donc loin des villes, au début d’une nuit sans nuage ou brume et sans trop de lumière émanant de la lune. Il faut ensuite regarder vers le nord-ouest.
Pour voir la comète passer, il faut repérer la constellation d’Andromède. Vous pouvez notamment utiliser des applications mobiles qui permettent, en pointant l’appareil photo du smartphone en direction du ciel, de faire apparaître le nom des objets céleste. La comète du diable se trouvera en dessus de la constellation.
En particulier, le 31 mars, 12P/Pons-Brooks ne sera qu’à 0,5 degré de l’étoile brillante appelée Hamal », explique auprès du Guardian Paul Strøm, astrophysicien à l’université de Warwick.
Selon Nicolas Biver, président de la commission des comètes de la Société astronomique de France (SAF) et astrophysicien à l’Observatoire de Paris, à Actu.fr « la semaine du 11 au 17 mars sera très bien » pour observer cette comète.
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