Benaouda Abdeddaïm : Un ancien de la NASA relie des OVNIS à la Chine, allégation versée par les élus américains au dossier contre Pékin - 30/08

SpaceX doit de nouveau faire décoller sa fusée Starship, ce samedi 18 novembre, après un premier lancement qui s’était terminé en une gigantesque explosion en avril dernier.

Explosera ou explosera pas? SpaceX doit de nouveau faire décoller ce samedi 18 novembre la plus grande et plus puissante fusée jamais construite, Starship, après un premier lancement qui s’était terminé en une gigantesque explosion au printemps.

Ce deuxième vol d’essai de SpaceX, l’entreprise du milliardaire Elon Musk, sera notamment scruté de près par la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions de retour sur la Lune.

La fusée géante de 120 mètres de haut doit s’arracher du sol samedi à 7h heure locale (14h à Paris), avec une fenêtre de tir de 20 minutes, depuis la base de SpaceX à Boca Chica, dans l’extrême sud du Texas, aux États-Unis.

Dysfonctionnement de plusieurs moteurs

Le 20 avril, Starship avait décollé pour la première fois dans sa configuration complète. Mais plusieurs moteurs n’avaient pas fonctionné, et SpaceX avait volontairement fait exploser la fusée au bout de quatre minutes.

Le décollage avait propulsé un nuage de poussière jusqu’à plusieurs kilomètres du pas de tir, lui-même fortement endommagé. Des morceaux de béton avaient été catapultés sous la puissance des moteurs, et un incendie s’était déclenché dans un parc régional voisin.

Le régulateur aérien américain (FAA) avait ouvert une enquête, avant de finalement donner son feu vert ce mercredi pour un deuxième vol.

En sept mois, l’aire de lancement a été reconstruite, et un système de « déluge » d’eau a été installé et testé. Ces trombes d’eau déversées au moment de l’allumage des moteurs doivent atténuer les ondes acoustiques, limitant les vibrations.

Des associations poursuivent toutefois séparément la FAA en justice, accusée d’avoir mal évalué l’impact environnemental de la nouvelle fusée.

« Nous craignons que ce deuxième lancement crée une fois de plus des dommages environnementaux importants », a déclaré Jared Margolis, avocat pour l’ONG Center for Biological Diversity.

« Je ne veux pas susciter de trop grands espoirs »

La fusée est composée de deux étages: l’étage de propulsion Super Heavy et ses 33 moteurs, et le vaisseau Starship, placé au-dessus et qui donne par extension son nom à la fusée entière. Lors du premier essai, ces deux étages n’avaient pas réussi à se séparer en vol.

Le système de séparation a donc été changé, a indiqué Elon Musk lors d’une conférence début octobre, en ajoutant que le test de ce système serait « la partie la plus risquée » du deuxième vol.

« Je ne veux pas susciter de trop grands espoirs », a prévenu le patron de SpaceX.

Le plan de vol est le même qu’en avril: le vaisseau doit tenter de faire un tour « presque complet de la Terre » et amerrir dans le Pacifique, au large des côtes d’Hawaï, a décrit le milliardaire. Il n’atteindra pas techniquement l’orbite terrestre, mais sera « juste en dessous ».

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Pour l’entreprise, l’explosion de prototypes est moins problématique en matière d’image qu’elle le serait pour la Nasa et ses fonds publics, selon les experts. Enchaîner les tests selon un processus d’itération rapide lui permet ainsi d’accélérer le développement de ses engins.

Le développement de Starship ne semble malgré tout pas assez rapide pour coller aux plans de l’agence spatiale américaine, qui a passé contrat avec SpaceX. Une version modifiée de l’engin doit servir d’alunisseur afin de déposer, pour la première fois depuis 1972, des astronautes sur la surface lunaire.

Artémis 3 en 2025?

Cette mission, nommée Artémis 3, est officiellement prévue en 2025. Une date qui semble de fait de plus en plus irréaliste.

Au-delà de la Lune, Elon Musk souhaite faire de Starship « un moyen de transport généralisé vers n’importe quelle destination dans le système solaire », notamment Mars.

Son but est l’établissement d’une colonie autonome sur la planète rouge, afin de faire de l’humanité une espèce multiplanétaire.

Un champ de débris sur le pas de tir, le 22 avril 2023, après le décollage de la fusée SpaceX Starship deux jours plus tôt, au Texas
Un champ de débris sur le pas de tir, le 22 avril 2023, après le décollage de la fusée SpaceX Starship deux jours plus tôt, au Texas © Patrick T. Fallon / AFP

Si la taille de Starship est « absurde », explique-t-il, c’est parce que construire une « base permanente sur la Lune et une ville sur Mars » requiert d’emporter des millions de tonnes de charge utile.

Mais la véritable innovation de Starship est qu’elle doit être entièrement réutilisable, les deux étages étant conçus pour à terme revenir se poser sur leur pas de tir, réduisant ainsi les coûts. Seul le premier étage de la fusée Falcon 9 de SpaceX est actuellement récupéré.

Starship est à la fois plus grande que la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 m), qui s’est envolée pour la première fois il y a un an, et que la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 m).

La poussée au décollage de Starship est aussi environ deux fois plus puissante que ces deux lanceurs.

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