Depuis quelques années, de nombreux constructeurs ont décidé de ne plus se rendre dans les salons automobiles, invoquant des plans d’économies. Certains ont opté pour des présentations en ligne.
BMW participera au 90e salon mondial de l’automobile de Paris en octobre 2024 aux côtés de Renault et Stellantis, a annoncé jeudi le groupe allemand. Le constructeur s’était abstenu lors de l’édition 2022, au profit du salon de Munich, ville où se trouve son siège.
BMW et sa marque Mini prévoient de présenter à Paris leurs « dernières avancées en matière d’innovation, de design et d’électromobilité », a indiqué le groupe dans un communiqué. Renault sera également présent au Mondial, du 14 au 20 octobre à la Porte de Versailles, dans le sud de Paris, avec ses marques Dacia et Alpine.
Certaines présences encore incertaines
Stellantis prévoit d’y présenter les nouveautés de ses marques françaises (Peugeot, Citroën et DS). Les autres marques du groupe pourraient être présentes « en fonction de leur actualité produit », a indiqué un porte-parole à l’AFP. Le Coréen Kia sera également présent lors de cette édition 2024 tandis que Hyundai hésite encore, tout comme Toyota.
Le leader européen Volkswagen n’a pas encore pris se décision, mais certaines de ses marques pourraient être présentes avec leurs distributeurs français, selon une porte-parole.
Les marques chinoises BYD et MG, en pleine offensive électrique – et qui étaient parmi les seules présentes avec Renault au salon de Genève fin février -, n’ont pas encore statué non plus sur leur venue à Paris.
Des salons snobés
Depuis quelques années, de nombreux constructeurs snobent les salons en invoquant des plans d’économies car les stands sont coûteux, ou ont adopté les présentations en ligne, au développement accéléré par la pandémie de Covid-19. Certaines marques organisent leurs propres événements pour présenter leurs gammes, comme Toyota à Bruxelles à la fin du mois de novembre.
Le Mondial de Paris comme le salon des mobilités de Munich ont tenté de rafraîchir leur offre pour fédérer les visiteurs autour de l’automobile, pointée du doigt dans le réchauffement climatique. Paris s’est fait plus petit en 2022, mais avec une meilleure mise en avant des marques, opposant Renault et Stellantis aux marques chinoises, tandis que Munich a mis l’accent sur l’électromobilité.
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