quels sont les véhicules les plus touchés en France?

Jusqu’à 6% des véhicules sur le marché de l’occasion en France auraient un compteur trafiqué, d’après des données de Carly et CarVertical citées par Le Parisien. Des modèles luxueux comme populaires sont concernés par cette pratique.

C’est une fraude finalement assez courante: le compteur de voiture trafiqué. Une manière d’augmenter artificiellement le prix de vente en masquant un kilométrage bien plus élevé du véhicule.

Cette escroquerie concernerait près de 6% des voitures vendues chaque année sur le marché de l’occasion, soit entre 300.000 et 360.000 véhicules, d’après Carly, une entreprise allemande spécialisée dans le diagnostic mécanique, citée par Le Parisien.

Les modèles luxueux davantage concernés

Une autre entreprise, CarVertical, qui peut fournir un historique du véhicule, a de son côté constaté que 3,27 % des voitures vérifiées par ses équipes en France présentaient une fraude au compteur. En moyenne, celui-ci était sous-estimé d’un peu plus de 60.000 kilomètres, loin donc d’être négligeable.

Les modèles haut de gamme semblent les plus concernés par cette pratique:

Sur les citadines, les taux de fraude sont moindres, mais ces modèles sont aussi bien plus répandus en occasion. On retrouve en tête:

L’est de la France particulièrement touché

Les chiffres de Carly estiment que 17% des voitures vendues à Metz sont victimes d’une fraude au compteur, 15% à Mulhouse et 10% à Strasbourg et à Nancy. Des taux élevés liés à la proximité avec des pays frontaliers et des échanges internationaux qui permettent aux escrocs de brouiller les pistes.

Les modèles en provenance des Pays-Bas et de Belgique sont en effet les plus touchés, avec respectivement 13% et 11% des véhicules vendus en France dont le compteur a été manipulé.

Comment repérer une fraude?

Mais comment repérer une potentielle fraude? Une trop belle affaire, cela arrive certes, mais peut être déjà un premier signal qui doit vous alerter.

Le site public HistoVec permet depuis 2019 aux acheteurs de demander un historique administratif du véhicule, les données liées au système d’immatriculation des véhicules (SIV), avec la date de mise en circulation, les changements de propriétaire, les « sinistres à réparation contrôlée » (si le véhicule a été accidenté et immobilisé après rapport d’un expert qui l’estime ou non réparable) et sa situation administrative (gage, opposition ou vol par exemple).

Depuis deux ans, le rapport reprend aussi l’historique des contrôles techniques et donc des kilométrages recensés à chaque passage.

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