Bien que les cas d’infections humaines soient rares, les autorités ont recommandé à la population de ne pas approcher les restes de mammifères marins et de tenir à l’écart leurs animaux de compagnie.
Plus de 500 lions de mer et otaries ont été retrouvés morts sur les côtes du sud du Brésil, selon un nouveau bilan des autorités locales, qui attribuent cette hécatombe à la grippe aviaire.
« Jusqu’à présent, nous avons comptabilisé 552 mammifères marins (morts) sur différents lieux du littoral », a indiqué le Secrétariat à l’Agriculture de l’Etat de Rio Grande do Sul dans un communiqué.
Vendredi, la seule ville de Santa Vitoria Palmar, située dans ce même Etat, a révélé avoir retrouvé les dépouilles de 164 lions de mer et otaries.
Le premier foyer de grippe aviaire chez des mammifères marins a été identifié début octobre à Cassino, une autre plage de l’Etat du Rio Grande do Sul, selon le ministère brésilien de l’Agriculture.
« Pas de risque pour la consommation de volaille ou d’oeufs »
La plupart des mammifères marins morts dans le sud du Brésil ont été retrouvés près de la frontière avec l’Uruguay, où les autorités ont rapporté en septembre la découverte de près de 400 cadavres de lions de mer et otaries, dont la mort a également été attribuée à la grippe aviaire.
Selon les autorités locales, il n’y a toutefois « pas de risque pour la consommation de volaille ou d’oeufs » produits au Brésil. Le Brésil maintient donc son statut de pays « indemne de la maladie », car « aucune production commerciale n’a été affectée » jusqu’à présent, selon le gouvernement.
Bien que les cas d’infections humaines soient rares, les autorités brésiliennes ont néanmoins recommandé à la population de ne pas approcher les restes de mammifères marins et de tenir à l’écart leurs animaux de compagnie.
Le Pérou, le Chili et l’Argentine ont également rapporté au sein de leur flore marine des décès attribués au virus, qui provoque notamment de graves lésions musculaires, neurologiques et respiratoires.
Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.