Avec la 600e, Fiat lance son deuxième modèle électrique après la 500e. Un petit SUV urbain, plus familial tout en restant compact, avec un prix qui démarre à 36.000 euros hors bonus. En attendant sa version hybride lancée en début d’année prochaine.
La Fiat 500e… en plus grand. C’est ainsi qu’on peut résumer cette nouvelle 600e que vient de lancer la marque italienne en Europe. Avec un enjeu de taille, faire croître ses ventes électriques avec ce deuxième modèle « zéro émission » dans sa gamme. Un véhicule qui, sur le papier, peut jouer davantage le rôle de véhicule principal du foyer que la petite 500.
Un nouveau numéro? Pas vraiment, puisque la 600 était un des best-sellers de Fiat dans les années 50 et 60. Et à l’époque, déjà, un modèle qui se voulait plus familial qu’une 500, tout en restant accessible. On trouve également une Fiat Seicento, lancée en 1998, et qui a pris la dénomination 600 à partir de 2005.
La 500e agrandie
Mais retour en 2023, avec cette Fiat 600e, qui affiche une longueur de 4,17 mètres, soit 54 centimètres de plus qu’une 500e. Un rallongement qui profite à l’espace à bord, en particulier aux places arrière, et au coffre, de 350 litres.
La face avant reprend le regard de la 500 avec, logiquement, un logo 600, qu’on retrouve aussi sur les côtés et sur le pare-chocs arrière, flanqué d’une bande aux couleurs du drapeau italien.
A l’intérieur, on reconnaît assez vite l’habitacle de sa cousine du groupe Stellantis, la Jeep Avenger qui exploite la même plateforme eCMP2. Les deux véhicules sont d’ailleurs assemblés dans la même usine, à Tychy, en Pologne.
Seule différence notable, l’écran des compteurs de forme ronde, pour encore une fois garder la filiation avec la 500. Pour le reste, on retrouve la même architecture, avec le passage des modes (marche avant, arrière, neutre et parking) dans le prolongement de la console centrale avec un vaste espace de rangement et des boutons de raccourcis physique sous l’écran tactile de 12,8 pouces.
Jusqu’à 600km d’autonomie… en ville
Avec ses dimensions qui restent assez compactes (10 centimètres de moins qu’une Fiat 500X), cette 600e veut rester aussi pratique à conduire en ville qu’une 500, avec un rayon de braquage à peine supérieur à 10,5 mètres, tout en pouvant envisager davantage de plus longues escapades.
L’architecture moteur-batterie est identique à celle de la Jeep Avenger: avec une batterie 54 kWh associée à un moteur 115 kW soit 156 chevaux. La 600e affiche ainsi 400 km d’autonomie en cycle mixte et, assez simple à retenir, jusqu’à 600 km en ville. Des estimations plutôt en adéquation avec la consommation mesurée lors de notre essai.
Côté recharge, cette 600e peut encaisser 100 kw en charge rapide en courant continu, de quoi passer de 20 à 80% de batterie en 30 minutes. A domicile ou sur une borne lente en ville, en courant alternatif, la puissance de 11 kW fournira une charge complète en un peu moins de 6 heures.
Les équipements sont assez nombreux pour un véhicule de cette catégorie, avec un assistant de conduite de niveau 2 (régulateur adaptatif et suivi des lignes de la route), des aides au stationnement et le conducteur a même droit à des réglages de siège électrique et une fonction de siège massant.
Moins cher qu’un Jeep Avenger
Fiat veut aussi proposer un modèle électrique relativement abordable avec cette 600e, qui démarre à 35.900 euros en France, soit 30.900 euros avec le bonus écologique de 5000 euros. En comparaison, le Jeep Avenger affiche de son côté un tarif de départ à 39.000 euros.
Pour notre version d’essai de la 600e, en finition La Prima, il faut compter un tarif hors bonus de 40.900 euros.
Lancée en 100% électrique, cette nouvelle 600 aura tout de même droit à une version hybride légère. De quoi faire descendre encore les tarifs et s’ouvrir à une clientèle plus large, en particulier en Italie, où l’électrique peine encore à séduire. La part de marché dans les ventes de véhicules neufs reste ainsi sous les 5% depuis le début de l’année, alors qu’elle a dépassé les 15% en France.
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