A l’issue d’une réunion au ministère de l’Ecologie ce mardi, le dispositif des ZFE s’assouplit de nouveau. L’État autorise Marseille, Strasbourg et Rouen à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3.
Les métropoles de Marseille, Strasbourg et Rouen, où la qualité de l’air s’est améliorée, pourront choisir de laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE au-delà du 1er janvier 2025, a annoncé ce mardi 19 mars le ministère de la Transition écologique.
Ces trois métropoles devaient poursuivre la mise en place de leurs Zones à faibles émissions (ZFE) en interdisant la circulation des voitures diesel de plus de 14 ans et à essence de plus de 19 ans, mais elles sont passées en 2023 en dessous des seuils réglementaires de qualité de l’air.
Sous les seuils réglementaires de qualité de l’air
L’objectif était de limiter la pollution du transport routier, première cause d’émissions d’oxydes d’azote en France (44%), et qui génère environ 40.000 décès prématurés par an, selon Santé Publique France.
Mais Marseille, Strasbourg et Rouen sont passées en 2023 en dessous des seuils réglementaires de qualité de l’air.
Cela leur permet, si elles le souhaitent, d’éviter cette mesure d’extension qui aurait concerné un grand nombre d’automobilistes (21% des voitures en circulation en 2023).
Marseille et Rouen ont déjà repoussé, pas Strasbourg
La métropole d’Aix-Marseille-Provence avait déjà annoncé début février que l’extension de la ZFE était reportée « sine die ».
La métropole de Rouen a confirmé mardi qu’elle ne mettrait pas en place l’interdiction des Crit’Air 3, se félicitant de ses « efforts » qui ont permis d’améliorer la qualité de l’air et de repasser sous les seuils réglementaires.
En revanche, l’interdiction stricte des véhicules Crit’Air 3 est jusqu’ici bien prévue pour le 1er janvier 2025 dans la métropole de Strasbourg, qui pratique déjà une interdiction « pédagogique » (sans sanction) depuis le 1er janvier 2024.
Seules les ZFE de Paris et Lyon sont encore tenues de limiter la circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier 2025.
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