La météo a permis aux moustiques tigres de se multiplier à Nantes. Pour éloigner les insectes ou soigner leurs bobos, les locaux se ruent dans les pharmacies.
« On est envahis en ce moment, le soir, on veut profiter de notre terrasse, mais on se fait bouffer », râle Yohan, un Nantais. Ces derniers jours, sa région est prise d’assaut par un ennemi agaçant: le moustique tigre. Fatigué par les démangeaisons et les bzzz incessants, Yohan et sa fille se sont tournés vers les antimoustiques.
Le père s’est spécifiquement rendu à une quincaillerie à la recherche d’un répulsif. Les rayons de celle-ci sont clairsemés, la demande, elle, reste très importante. En l’espace d’une poignée de jours, deux mois de stocks de répulsifs ont été écoulés.
Le mélange de fortes chaleurs et de pluies intenses ont permis au nuisible de se multiplier dans plusieurs endroits en France. Résultat, l’animal qui peut pondre 200 œufs en 4 jours est partout, notamment à Nantes (Loire-Atlantique).
Du jamais-vu dans les pharmacies
Face à cette prolifération, les pharmacies sont aussi prises d’assaut. « Jamais » le pharmacien Mathieu Declercq n’avait vendu autant de répulsifs ou de crèmes anti-démangeaisons, explique-t-il à Ouest-France. « Autant de demandes, c’est exceptionnel. Lundi et mardi, un client sur deux venait pour ça », renchérit son collègue Benjamin Lemaire.
Même constat dans la pharmacie de Denis Millet, qui offre une vaste gamme de solution face aux démangeaisons:
« Si ça gratte beaucoup, on met des crèmes antihistaminiques, ou carrément des corticoïdes, de la cortisone à une dose que l’on peut donner sans ordonnance », pointe le spécialiste.
Dans certaines situations, les petites piqûres ont un effet tel qu’il peut suggérer la prise d’antihistaminiques par voie orale, plus efficaces.
Des réactions graves
Parfois, les piqûres peuvent engendrer des « complications cutanées » et des cicatrices », alerte un autre pharmacien auprès du quotidien de l’ouest. De plus, l’insecte est réputé pour transporter et répandre de nombreuses maladies dont la dengue, la plupart du temps bénignes, ou bien encore le virus chikungunya.
La prolifération du moustique rayé pourrait être enrayée si la météo devenait moins favorable à sa conservation. Des fortes chaleurs sont cependant attendues ce week-end. De nombreuses communes étudient donc l’option radicale de la démoustification.
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