les motards veulent être traités comme les automobilistes et les cyclistes

Des fédérations européennes de motards, de sports moto et d’industriels du deux-roues demandent une meilleures reconnaissance de leurs problématique dans les politiques européennes.

Les motards et l’industrie du deux-roues demandent à être mieux pris en compte dans les politiques européennes, dans le cadre d’un appel aux décideurs publié mardi, avant les élections européennes du mois de juin.

« Les deux-roues motorisés représentent une solution efficace au problème de trafic et d’émissions de CO2, en accord avec les objectifs européens » sur le sujet, assurent l’ACEM (industrie), la FEMA (usagers) et la FIM (sport moto).

Ces fédérations voudraient être prises en compte au même titre que l’automobile dans les plans de mobilité urbaine, du réseau routier (revêtement, bas-côtés, parkings, bornes de recharge électrique), et les projets de soutien à l’industrie et à l’emploi. Alors que de nombreux modèles électriques arrivent sur le marché, les constructeurs recommandent que l’on intègre aussi l’usage de biocarburants et des futurs carburants synthétiques pour les plus longs trajets ou le parc de deux-roues existant.

Prendre en compte la vulnérabilité

« Les véhicules de catégorie L (deux-roues, tricycles et quadricycles légers) peuvent combler les vides entre les ‘mobilités douces’ et l’usage des voitures », souligne Michele Colaninno, président de l’ACEM et PDG de Piaggio.

Ils demandent ainsi à avoir accès aux subventions et avantages fiscaux accordés à d’autres modes de déplacement, comme les vélos électriques. Le secteur du deux-roues voudrait aussi être davantage aidé dans sa transition énergétique, du côté de la recherche comme de la formation des salariés.

Le secteur représente 389.000 salariés en Europe, pour plus de 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires. La production des deux-roues devrait également être plus standardisée, selon ces fédérations, notamment pour rendre plus simple l’échange rapide de batteries sur les deux-roues électriques.

Les pilotes de deux-roues aimeraient aussi être mieux formés et que leur vulnérabilité soit mieux prise en compte dans les formations à la sécurité routière destinées aux autres usagers de la route.

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