Trois primates, dont deux femelles et un mâle, devraient arriver en printemps prochain dans le Loir-et-Cher. D’après sa direction, le zoo de Beauval sera le premier parc hors d’Asie à compter des singes dorés parmi ses pensionnaires.
Après des pandas géants, le zoo de Beauval s’apprête à accueillir de nouveau pensionnaires venus de Chine. Le parc animalier a annoncé ce mercredi 27 novembre que trois singes dorés feront leur arrivée dans le Loir-et-Cher au printemps prochain. Il s’agira d’une première pour un parc situé hors d’Asie, affirme le zoo de Beauval dans un communiqué.
Les singes dorés mesurent jusqu’à 75 cm et sont reconnaissables à leur nez teinté de bleu ainsi qu’à leur pelage d’un orange flamboyant. Peuplant les régions montagneuses de Chine et capables de s’adapter aux rudes hivers en altitude, ils sont les seuls primates en dehors de l’homme pouvant se déplacer sur leurs pattes arrière lorsqu’il neige.
Également connus sous le nom de rhinopithèques de Roxellane, les deux femelles et le mâle qui atterriront en France en 2025 proviennent du Shanghai Wild Animal Park. Là-même où le zoo de Beauval a signé ce mercredi un accord de collaboration avec la China Wildlife Conservation Association (CWCA) pour la conservation des singes dorés.
Ces animaux sont en effet classés « en danger » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Dans le communiqué du zoo, son directeur général Rodolphe Delord estime que l’arrivée des singes dorés « illustre le rôle clé de Beauval dans la préservation des espèces menacées. «
Des bébés espérés
« L’accueil des singes dorés, trésors nationaux chinois, marque un pas décisif dans les relations franco-chinoises pour la conservation et la recherche », ajoute-t-il. « Ensemble, nous agissons pour protéger cette espèce unique et sensibiliser le monde à son incroyable beauté et fragilité. »
Rodolphe Delord espère également auprès de l’AFP que les nouveaux pensionnaires auront « rapidement des bébés » et qu’ils « pourront repartir en Chine pour la réintroduction en milieu naturel ».
Dans le parc de Saint-Aignan, les singes seront placés dans un « tout nouveau quartier chinois », précise le directeur. Il sera situé juste à côté des pandas géants, dans « une structure très haute et climatisée », notamment agrémentée de décoration chinoise.
En attendant, l’arrivée des primates s’organise: le séjour de soigneurs français à Shanghai pour plusieurs semaines est notamment prévu afin que les singes s’habituent à leurs futurs vétérinaires. Des soigneurs chinois accompagneront également les animaux pour leur voyage en France.
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