le militant anti-chasse à la baleine devant un juge pour statuer sur sa détention

Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, a adressé un courrier au maire de Fukuoka, une ville jumelée avec la sienne, pour faire part de ses inquiétudes au sujet de l’arrestation de Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, à la demande du Japon.

L’arrestation de Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, suscite l’inquiétude de nombreuses personnalités et défenseurs de l’environnement. Dont le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a décidé de prendre la plume pour faire part de ses préoccupations au maire de Fukuoka, une ville japonaise jumelée avec la sienne.

Dans cette lettre, il assure que l’arrestation de Paul Watson, farouche opposant à la chasse à la baleine, a suscité « un grand émoi à Bordeaux, comme partout en France ». Le militant écologiste canadien a été interpellé le 21 juillet au Groenland par les autorités danoises, sur la base de la notice rouge d’Interpol mise en place en 2012 suite à un mandat d’arrêt du Japon, où il risque à présent d’être extradé.

« Ami de la ville de Bordeaux »

Pierre Hurmic décrit Paul Watson comme un « ami de la ville de Bordeaux où il vient régulièrement témoigner ». Il estime « essentiels » les engagements de Sea Sheperd et de la Fondation Captain Paul Watson en faveur des océans et de la vie marine, « pour protéger la biodiversité mondiale ».

Pierre Hurmic demande donc au maire de Fukuoka, Soichiro Takashima, de « relayer auprès des autorités » de son pays « l’inquiétude soulevée à Bordeaux, comme ailleurs, par l’arrestation de cette figure écologiste emblématique ».

La ville de Fukuoka, située sur la côte nord de l’île japonaise de Kyushu, est jumelée depuis plus de quarante ans à Bordeaux, rappelle Sud-Ouest. Pierre Hurmic en appelle « aux liens étroits » unissant les deux cités pour appuyer sa demande.

Paul Watson est connu pour avoir mené de nombreuses actions directes contre des navires baleiniers, n’hésitant pas à partir à l’abordage pour empêcher la pêche des cétacés. Le Japon est l’un des rares pays dans le monde, avec la Norvège et l’Islande, à pratiquer encore la pêche de ces grands mammifères marins.

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