« Nous devons sortir de l’écologie punitive pour être dans une écologie des solutions », a déclaré la porte-parole du gouvernement, alors que la suspension du plan Écophyto, visant à réduire l’usage des pesticides, lui a valu des critiques des écologistes et des ONG environnementales.
Les plans de réduction des pesticides ont été « inefficaces » depuis quinze ans, a affirmé vendredi 2 février la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, justifiant la mise « en pause » du plan Écophyto par la volonté de « sortir de l’écologie punitive ».
La « pause » du plan Écophyto, annoncée jeudi par le Premier ministre Gabriel Attal pour calmer la colère des agriculteurs mobilisés, a suscité un concert de critiques chez les écologistes et les ONG environnementales.
« Je suis assez étonnée d’entendre cette petite musique », a réagi Prisca Thevenot sur France Info, critiquant en retour les plans successifs mis en place depuis 2009 qui « ont été inefficaces » car « ils ne proposaient aucune solution pour accompagner les agriculteurs ».
« Écologie des solutions »
Le gouvernement « travaille en ce moment sur le plan Ecophyto 2030 » mais souhaite « se poser un mois de plus pour faire en sorte qu’il soit parfaitement compris, dans le cadre d’un accompagnement et pas d’une punition », a-t-elle ajouté.
« Nous devons sortir de l’écologie punitive pour être dans une écologie des solutions », a insisté la porte-parole du gouvernement, soulignant que « les premiers à vouloir en finir avec ces produits, parce qu’ils en sont les premières victimes, ce sont les agriculteurs eux-mêmes ».
« Il faut pouvoir les accompagner, c’est pour ça aussi que nous investissons massivement pour trouver des solutions alternatives », a-t-elle poursuivi, affirmant que l’exécutif « continue à avoir des ambitions pour l’écologie, mais cette écologie doit être dans le concret des réalités ».
Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.