le gouvernement "prêt" à avancer la campagne de vaccination si l'épidémie accélère

« Comme il y a de nouveaux variants, on se tient prêt à accélérer si besoin la campagne de vaccination », a expliqué ce mardi Aurélien Rousseau, ministre de la Santé.

La nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, qui doit démarrer le 17 octobre, pourrait être avancée si l’épidémie s’accélérait, a déclaré ce mardi sur France 2 le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, tout en excluant à ce stade tout durcissement du protocole sanitaire.

Un nouveau variant, BA.2.86, membre de la famille Omicron, a été détecté pour la première fois en France et est surveillé attentivement par l’OMS en raison du très grand nombre de mutations le rendant susceptible d’évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement, selon le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).

« Comme il y a de nouveaux variants, on se tient prêt à accélérer si besoin la campagne de vaccination », qui sera couplée comme l’an dernier à celle contre la grippe, et qui doit commencer le 17 octobre, a déclaré Aurélien Rousseau.

« A ce stade, on ne l’avance pas, mais s’il faut accélérer on accélérera », a-t-il ajouté.

« Responsabilisation de chacun »

L’Angleterre a annoncé fin août qu’elle avançait par précaution sa campagne de vaccination contre le Covid au 11 septembre. Pour Aurélien Rousseau, le retour du Covid « n’est pas inquiétant particulièrement ». « On n’a pas à changer nos comportements », mais à retrouver des réflexes passés, a-t-il souligné:

« On a des symptômes, on porte un masque. On va voir une personne fragile, on porte un masque » et « quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi et de ne pas aller travailler », a-t-il rappelé.

« On n’a pas prévu à date de redurcir le protocole mais je pense que ça passe par la responsabilisation de chacun. » Quant à un retour de la vaccination obligatoire pour le personnel soignant, ce n’est pas d’actualité, a ajouté Aurélien Rousseau.

« Aujourd’hui, on se plie à l’avis de la Haute autorité de santé qui est notre boussole » et qui avait recommandé en mars de lever l’obligation vaccinale pour les soignants, a-t-il dit. « Si jamais l’intensité de la circulation épidémique s’accentuait, on solliciterait à nouveau un avis de la HAS » mais « pour l’instant cette vaccination est fortement recommandée et on en reste là ».

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