En 2023, l'Europe a connu un nombre record de jours de "stress thermique extrême"

Un rapport de l’observatoire européen Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale souligne que la chaleur ressentie a été « extrême » pour les corps humains un nombre record de jours en 2023.

L’Europe a connu en 2023 un nombre record de jours où la chaleur ressentie a été « extrême » pour les corps humains, à cause de températures au-delà de 35°C ou 40°C dont les effets sur les organismes ont été accentués par l’humidité, l’absence de vent ou la chaleur du béton urbain.

« L’année 2023 a atteint un nombre record de jours de ‘stress thermique extrême’, c’est-à-dire de journées où la ‘température ressentie’ a dépassé l’équivalent de 46°C », selon un rapport de l’observatoire européen Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publié ce lundi 22 avril.

Cet indice de « stress thermique » prend en compte l’effet sur le corps humain de la température combinée à d’autres facteurs (humidité, vent, rayonnement).

Ces catastrophes ont coûté 13,4 milliards d’euros

Outre les canicules, le continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes au cours de l’année: deux millions de personnes ont été touchées par des inondations ou des tempêtes, des sécheresses sévères ont affecté la péninsule ibérique et l’est de l’Europe et le plus grand incendie de forêt de l’histoire du continent a dévasté 96.000 hectares en Grèce, égrène ce rapport annuel du service changement climatique (C3S) de Copernicus, réalisé avec l’agence de l’ONU chargée des questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

Ces catastrophes ont coûté 13,4 milliards d’euros, à 80% imputables aux inondations lors d’une année marquée par des précipitations très au-dessus de la moyenne, notent les deux institutions.

Le 23 juillet, au plus fort de la canicule, 13 % de l’Europe connaissait un degré au moins de stress thermique, du jamais-vu. La chaleur extrême a frappé surtout le sud de l’Europe, où la température de l’air a atteint jusqu’à 48,2°C en Sicile, soit 0,6 degré de moins que le record continental.

Les chiffres de la surmortalité liées à la chaleur en 2023 ne sont pas encore connus, mais le rapport rappelle que des dizaines de milliers de personnes sont mortes en Europe au cours des étés étouffants de 2003, 2010 et 2022.

Cliquez ici pour lire l’article depuis sa source.

Laisser un commentaire