« On ne peut pas choisir un animal pour quelqu’un d’autre », a rappelé ce mercredi 6 décembre Catherine Bailleux, responsable de la SPA d’Orgeval, à quelques jours des fêtes de Noël.
Les moins inspirés pour les cadeaux de Noël y ont peut-être déjà songé. Au micro de notre reporter Tanguy de Lanlay, les responsables de la Société Protectrice des Animaux (SPA) d’Orgeval (Yvelines) ont appelé les Français, ce mercredi 6 décembre, à ne pas « offrir » un animal en cadeau surprise. Une mise en garde qui intervient à quelques jours des fêtes de fin d’année, une période redoutée par l’association.
« L’adoption d’un animal doit être mûrement réfléchie », martèle Catherine Bailleux, responsable de la SPA d’Orgeval, auprès de BFMTV.
« Cela ne doit pas être un coup de cœur, ni un cadeau », insiste-t-elle. Et alors que chaque année, des Français sont tentés de glisser sous le sapin un chien ou un chat pour leur proche, Catherine Bailleux le rappelle: « On ne peut pas choisir un animal pour quelqu’un d’autre. »
« [Adopter un animal] c’est pour toute une vie, il faut qu’il y ait quelque chose qui se crée » entre le propriétaire et son futur compagnon à quatre pattes, rappelle Catherine Bailleux, responsable SPA d’Orgeval.
La rencontre, « une étape indispensable »
« La rencontre avec son futur animal est une étape indispensable qui va conditionner l’harmonie et l’équilibre familial au cours des années à venir », confirme la Confédération nationale de défense de l’animal (CNDA), sur son site.
Les 100 premiers jours après l’adoption « sont souvent compliqués », ajoute Diane de Poncins, directrice marketing du groupe Affinity, au micro de BFMTV. « Il y en a beaucoup qui ne savent pas grand-chose [sur les animaux], c’est tout nouveau pour eux ». Résultat, de nombreux animaux sont abandonnés précipitamment chaque année, faute de préparation suffisante.
Dans cette SPA située dans les Yvelines, des écriteaux mettent en garde les futurs propriétaires sur la responsabilité que représente une adoption: « Vous en prenez pour au moins 15 ans, pensez-y !! », s’affiche sur les murs.
En avril, le président de la SPA, Jacques-Charles Fombonne, a annoncé que l’association avait recueilli 15 % d’animaux supplémentaires sur le premier trimestre 2023, par rapport à la même période en 2022. Un phénomène qu’il lie à l’inflation, qui augmente les coûts d’entretien des animaux. L’abandon d’un animal sur la voie publique ou dans la nature est considéré comme un acte de cruauté puni d’une amende de 30.000€ et de 2 ans d’emprisonnement.
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