À Pointe-à-Pitre, aux Abymes ou au Vieux Fort, plus de cent quartiers de Guadeloupe sont affectés par des restrictions ce lundi 19 août, dont ceux abritant le CHU et l’université, ainsi que des quartiers hôteliers ou commerciaux.
Plusieurs communes de Guadeloupe sont toujours confrontées à des restrictions à la consommation d’eau potable ce lundi 19 août, près d’une semaine après le passage de la tempête Ernesto, a annoncé l’Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué.
Selon l’ARS, « des contrôles de la qualité de l’eau réalisés en fin de semaine dernière » sur plusieurs usines de traitement d’eau potable ont révélé « une contamination bactériologique » dans deux d’entre elles, à Capesterre Belle-Eau et Sainte-Rose, deux communes de la Basse-Terre.
De nombreux quartiers touchés
De nouveaux contrôles sont en cours ce lundi sur ces sites et dans des usines jusqu’alors inaccessibles. « Pour les secteurs alimentés par (ces) usines, il est toujours fortement déconseillé de consommer l’eau pour la boisson », estime l’ARS.
Selon l’Agence, il est au total interdit de consommer l’eau du robinet dans trois communes (Vieux-Habitants, Vieux Fort et Goyave) de l’archipel. Des quartiers situés dans huit autre villes dont la sous-préfecture, Pointe-à-Pitre, ou la ville la plus peuplée de Guadeloupe Les Abymes sont également touchés par l’interdiction.
L’ARS recommande de restreindre l’usage de l’eau, notamment pour remplir les piscines, de ne pas utiliser l’eau pour boire, se brosser les dents ou pour un usage alimentaire et rappelle la consigne de désinfection de l’eau en cas de nécessité: « faire bouillir » l’eau à feu très fort durant cinq minutes.
La tempête tropicale Ernesto est passée mardi 13 août le long de la Guadeloupe, provoquant de fortes précipitations. Ernesto a ensuite continué sa route vers le nord des Antilles, se transformant en ouragan peu avant son arrivée dans l’archipel britannique des Bermudes.
La Guadeloupe connaît des coupures d’eau régulières résultat de décennies de sous-investissement et de défauts d’entretien. Depuis fin 2021, une régie unique tente de résorber les problèmes, mais connaît de nombreux dysfonctionnements politiques et financiers.
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