de nombreux massifs fermés mercredi dans le Sud-Est

Les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse, le Gard et l’Hérault seront concernés mercredi 21 août par des risques d’incendies. Plusieurs massifs forestiers seront fermés.

De très nombreux massifs forestiers seront interdits d’accès ce mercredi 21 août en raison de forts risques d’incendies dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault, où un feu de forêt a ravagé 350 hectares ce week-end.

Ces mesures, annoncées ce mardi 20 août par les préfectures de ces départements, ont été décidées au vu des conditions météorologiques, notamment un fort vent de mistral attendu dans la vallée du Rhône, qui pourrait souffler au-delà de 60km/h.

Des massifs interdits d’accès

Dans l’Hérault, quatre massifs seront totalement interdits d’accès et trois autres secteurs « fortement déconseillés ». Dans le Gard, deux massifs sont placés en « risque très sévère (rouge) », avec accès totalement interdit et trois autres zones en « risque modéré (jaune) », avec accès et activités réglementés. Dans le Var, deux massifs en risque « rouge » seront fermés et trois autres placés en « risque jaune ».

Mêmes mesures préventives dans le Vaucluse, où 11 massifs seront en alerte « rouge » et interdits d’accès, notamment ceux du Luberon, et dans les Bouches-du-Rhône, où 23 massifs au total seront interdits d’accès, dont les très touristiques Sainte-Baume (dont la partie varoise sera également fermée) et Sainte-Victoire, ainsi que les calanques entre Marseille et Cassis.

Ce week-end a vu d’importants feux de forêt en Occitanie, forçant notamment l’évacuation de 3.000 vacanciers d’un camping à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) et ravageant 350 hectares de pinède à Frontignan dans l’Hérault.

En déplacement lundi à Frontignan, les ministres démissionnaires de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Transition écologique Christophe Béchu avaient toutefois relevé que le bilan des feux cet été était pour l’instant « clément ».

Ils avaient toutefois souligné que « neuf feux sur dix sont d’origine humaine », ce qui explique les mesures d’interdiction d’accès quand les conditions sont favorables au développement d’incendies.

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