Sur les plages de la commune de Frontignan, deux dromadaires sont baladés pour sensibiliser les estivants au tri sélectif.
Les dromadaires ont l’habitude d’arpenter le sable chaud. Mais ce n’est à l’accoutumé pas celui des plages. Pourtant, à Frontignan (Hérault), deux camélidés peuvent être aperçus, leurs dos bien chargés de déchets.
Les deux jeunes dromadaires, Carlo et Bibi, sont guidés par l’association Dromasud qui veut sensibiliser les touristes et estivants au tri sélectif.
« Ils vont servir de poubelle mobile, c’est la ‘dromapoubelle’! », s’amuse la bénévole Cécile Le Meur.
La présence de ces grands animaux – environ deux mètres pour un adulte mâle – n’a pas l’air de gêner les touristes, bien au contraire. Lorsqu’ils passent entre les serviettes, ils attirent des regards amusés, des sourires, et quelques sursauts.
« C’est vraiment une bonne idée. C’est assez amusant, ça suscite aussi un petit peu la curiosité, parce que, forcément, on se demande un petit peu ce que des dromadaires font sur les places de Frontignan », témoigne une touriste au micro de BFMTV.
Objectif zéro déchet
En plus de la sensibilisation au tri sélectif, le deuxième intérêt défendu par l’association Dromasud est le zéro déchets, car la cribleuse, machine utilisée pour nettoyer les plages, ne passe plus sur décision de la mairie.
« Cela fait trois ans qu’on a arrêté la cribleuse mécanique pour limiter l’érosion, car cela dénaturait les sols », justifie Marie Ranaivoson, chargée de mission à la mairie de Frontignan.
À la place, une solution humaine a été adoptée. Des bénévoles arpentent la plage sept jours sur sept pour récupérer les mégots, bouteilles et autres emballages laissés par les touristes. Carlo et Bibi, eux, ne sont là qu’une fois toutes les deux semaines.
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