Alors que Peugeot vient d’étendre sa garantie à 8 ans pour tous ses modèles électriques, retour sur les couvertures de base et les extensions proposées par les différentes marques automobiles sur les véhicules neufs.
C’est un argument commercial important pour séduire de nouveaux acheteurs: la garantie commerciale. Une manière de rassurer sur la fiabilité des modèles proposés, en allant pour certaines marques bien au-delà de l’obligation légale fixée à 2 ans sans limite de kilométrage.
Des garanties de 2 à 8 ans
C’est notamment le cas de Peugeot, qui vient d’annoncer une couverture de 8 ans et 160.000 kilomètres pour l’ensemble de sa gamme 100% électrique. Un geste fort au moment où la marque au lion lance la nouvelle génération de son Peugeot 3008, avec une inédite version « zéro émission ».
Dans son communiqué, Peugeot insiste sur le fait d’être « le premier constructeur européen à offrir une couverture aussi large », avec une garantie qui couvre le moteur électrique, le chargeur, la transmission et les principaux composants électriques et mécaniques. Une durée qu’on retrouvait en effet plutôt jusqu’ici chez les constructeurs coréens ou plus récemment chinois.
Avec des garanties à durées variables, la possibilité de souscrire à des extensions et des conditions du contrat à bien respecter, difficile souvent de s’y retrouver comme le décrit un dossier complet dans le dernier numéro d’Auto Plus avec une comparaison marque par marque.
La garantie de série (celle proposée sans surcoût à l’achat du véhicule) s’étale ainsi de 2 à 7 ans. Au-delà de 2 ans, attention au kilométrage. Il n’est par exemple que de 20.000 kilomètres par an chez Tesla, avec une garantie de 80.000 kilomètres sur 4 ans. A l’opposé, Hyundai propose une couverture sur 5 ans kilométrage illimité et Kia sur 7 ans et 150.000 kilomètres. Avec des garanties assez proches proposées par des marques chinoises comme MG, 7 ans, et BYD, 6 ans, dans la limite de 150.000 kilomètres pour les deux.
Quid des extensions payantes?
Certaines marques proposent aussi une extension de garantie, soit la possibilité d’étendre le contrat de base contre une somme plus ou moins importante, de quelques centaines à plusieurs dizaines de milliers d’euros dans le premium.
Une couverture élargie qui peut en particulier rassurer les gros rouleurs, à partir de 20.000 kilomètres par an, même s’il faut bien regarder quels composants du véhicule sont bien concernés et bien lire les exclusions, recommande Auto Plus.
« Il faut également viser juste en matière de couple durée/kilométrage », conseille le magazine spécialisé. Il peut par exemple être judicieux d’opter pour un contrat de 4 ou 5 ans même si vous ne pensez pas conserver le véhicule aussi longtemps. Cette garantie pourra ainsi se valoriser à la revente du véhicule d’occasion.
Même chose pour le kilométrage, il faut viser un peu au-dessus de votre prévision: prendre une garantie 20.000 kilomètres par an par exemple si vous prévoyez de rouler seulement 15.000 kilomètres. « Le surcoût est souvent limité et cette précaution peut vous permettre d’éviter une fin prématurée de contrat pour cause de dépassement kilométrique », souligne Auto Plus.
Que couvre la garantie?
Les modalités dépendent bien entendu de chaque constructeur, mais en général sont couverts les éléments mécaniques principaux, soit une « garantie moteur-boite-pont », comme le précise AutoPlus. Ne sont en revanche pas couverts les pièces d’usure classiques, comme les freins ou les pneus.
Un carnet d’entretien à bien respecter
Pour bénéficier des garanties, il faudra bien respecter le carnet d’entretien prévu par le constructeur en veillant à ne pas dépasser la périodicité prévue ou le kilométrage sous peine de perdre les bénéfices du contrat.
Sur la garantie 8 ans proposée par Peugeot, celle-ci s’active automatiquement et gratuitement pour 2 ans ou 25.000 kilomètres après chaque entretien réalisé dans le réseau » de la marque au lion. Une extension de garantie « gratuite », mais qui permet aussi « faire tourner » les ateliers des marques, note Auto Plus.
Pour le contrat de garantie d’origine, rien n’oblige de réaliser l’entretien dans le réseau du constructeur. Mais il faudra bien s’assurer que la révision effectuée respecte le cahier des charges prévu.
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