Comment éviter le mal des transports des enfants sur les routes?

Souvent redouté par les parents, le mal des transports est particulièrement fréquent chez les jeunes enfants lors des longs trajets en voiture. Quelques astuces sont à garder en tête à l’heure des grands départs.

Le retour des longs trajets en voiture. En cette veille de week-end de grands départs en vacances, certains parents inquiets redoutent que leurs enfants soient sujets au mal des transports, aussi appelé cinétose par les scientifiques. Quelques astuces doivent cependant permettre de l’éviter.

Médicaments et sac en plastique

Mère de famille, Céline, qui habite à La Baule-Escoublac, en Loire-Atlantique, a tout prévu pour le grand départ, alors que sa fille est régulièrement sujette au mal des transports.

« On a accroché un petit sac plastique au cas où. On a aussi des petits bracelets avec des petites boules qui se mettent au poignet, ça agit pour éviter les vomissements », veut-elle croire au micro de BFMTV, bien que leur efficacité reste sujette à caution scientifique. « Et on a aussi des petits médicaments », ajoute-t-elle.

« Quand je ne me sens pas bien, j’ouvre la fenêtre », indique encore la fillette.

Éviter les gros repas… et le ventre vide

Pour prévenir le mal des transports chez les plus jeunes, il existe quelques précautions à suivre. Avant de partir, mieux vaut éviter les « repas copieux », recommande le ministère de la Santé. Pas de gros goûter au programme donc, mais attention: laisser son enfant le ventre vide n’est pas non plus la solution non plus. L’idéal est que l’enfant ait pris un repas léger et qui ne soit pas que liquide.

« En effet, la faim peut majorer les symptômes du mal des transports », indique l’Assurance maladie.

Avant de prendre la route, installez plutôt votre enfant, lorsqu’il a 12 ans ou plus, à la place passager située à côté du conducteur, moins sujette aux vibrations du véhicule, ou à l’arrière au centre. Pour les autres, l’Assurance maladie conseille d’ajuster le siège de son enfant afin de lui permettre de voir l’extérieur, ce qui atténue la sensation de nausée.

Partir aux heures de sieste

Essayez ensuite de partir quand la circulation est raisonnable, ce qui favorise une conduite régulière avec peu de freinages brusques et d’accélérations soudaines qui ont tendance à renforcer le mal des transports. Si possible, évitez les trajets impliquant de nombreux virages.

Autre astuce: pensez à partir pendant les heures de sieste de votre bambin. De fait, les symptômes de nausée sont toujours moindres pendant le sommeil.

Une fois sur la route, attention aux activités choisies. Lire, écrire ou regarder un écran sont des activités qui demandent une forte attention visuelle, ces occupations sont donc à éviter en voiture. À l’inverse, mieux vaut faire des jeux raconter une histoire ou chanter une chanson avec son enfant pour le distraire d’une façon différente, lorsqu’il est réveillé.

N’hésitez pas à ouvrir la fenêtre si le temps le permet afin de permettre à votre enfant de respirer un peu d’air frais. Ameli conseille encore de s’arrêter régulièrement. Elles permettent aux enfants de faire une pause et se dégourdir les jambes un moment.

Des antihistaminiques

Concernant les bracelets dits anti-vomitifs vendus dans le commerce, utilisé par Céline, aucune étude scientifique ne prouve leur efficacité. Laurent Halwani, docteur en pharmacie, n’en propose pas à la vente dans sa boutique mais recommande divers médicaments.

« On va dans un premier temps avoir recours à tout ce qui est à base de plantes, essentiellement pour jouer sur la relaxation », explique-t-il à BFMTV.

« Une fois qu’il y a véritablement un mal des transports qui s’installe, on va avoir recours à des antihistaminiques de classe 1 qui vont permettre de tout de suite neutraliser et de traiter cet effet de mal des transports », ajoute-t-il. Ils sont disponibles sans ordonnance pour les enfants de plus de 2 à 6 ans, selon la dose.

Si, malgré tous ces conseils, le mal des transports subsiste ou que les nausées de votre enfant s’accompagnent de fièvre ou de vertiges, n’hésitez pas à l’emmener chez le médecin afin qu’il lui donne un traitement adapté. Des patchs sont notamment disponibles sur prescription, mais uniquement à partir de 15 ans, selon le dictionnaire des médicaments Vidal.

En cas de vomissements, n’oubliez pas, dans un second temps, de donner à votre enfant des boissons salées ou sucrées afin qu’il ne souffre pas de déshydratation.

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