Un cinquième des véhicules concernés en Europe a été réparé. Stellantis va lancer une campagne de communication pour inviter les propriétaires qui ne se sont pas encore manifestés à le faire.
Lentement mais surement. Ce mercredi, Stellantis a précisé que dans le cadre du rappel pour des airbags défaillants fournis par l’équipementier japonais Takata lancé en mai, 102.000 voitures des marques DS et Citroën ont été réparées dans quatre pays (France, Italie, Espagne et Portugal).
Ce chiffre ne correspond cependant qu’à un cinquième des véhicules concernés au total. 128.000 véhicules supplémentaires devraient suivre dans les prochains jours. Pour accélérer encore les réparations, Stellantis va lancer une grande campagne de communication sur ces quatre principaux marchés, afin d’inciter les propriétaires qui ne se sont pas encore manifestés à le faire.
Cette campagne se déroulera dans les journaux, à la radio et sur internet, pour que ces propriétaires s’inscrivent sur sa plateforme et prennent rendez-vous dans un garage. Dans le cadre de ce rappel, les propriétaires ne doivent plus conduire les véhicules concernés tant que les réparations n’ont pas été effectuées.
530.000 voitures concernées au total dans 24 pays européens
Si Stellantis insiste sur ces quatre pays européens, c’est parce que la France, le Portugal, l’Espagne et l’Italie représentent 91% des véhicules concernés par cette campagne de rappel d’ampleur.
Le rappel est toutefois lancé dans 24 pays, du Portugal à la Tunisie et jusqu’en Allemagne et en Turquie. Au total, 530.000 Citroën C3 et DS3 vendues entre 2009 et 2019 en Europe et au Maghreb sont concernées, dont 246.000 en France.
En France, 56.000 véhicules ont été réparés et 43.000 ont déjà une réparation prévue.
D’autres constructeurs font aussi des rappels
Depuis l’annonce de la campagne de rappel au mois de mai, le groupe automobile a multiplié les courriers recommandés aux clients concernés, trouvés via les fichiers d’immatriculation. Stellantis a proposé des véhicules de remplacement et doublé la production d’airbags adaptés dans l’usine d’un sous-traitant.
Les airbags du fabricant japonais Takata -qui a fait faillite entretemps- secouent le secteur de l’automobile depuis 2014: ils ont causé plusieurs décès en projetant des pièces dangereuses au visage du conducteur, à cause d’un gaz qui vieillit mal dans les climats chauds et humides.
Volkswagen, Nissan ou Toyota ont également lancé récemment des campagnes de rappel concernant des airbags Takata, mais sans incitation à arrêter de conduire. BMW a rappelé cet été plus de 1,7 million de véhicules aux États-Unis et en Chine pour ce même problème.
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