Le patron de Stellantis s’est défendu face aux critiques sur sa rémunération – qui pourrait atteindre 36,5 millions d’euros pour la seule année 2023 – à la veille de l’assemblée générale du groupe.
Carlos Tavares se compare et se justifie. Le directeur général de Stellantis a répondu aux critiques sur sa rémunération, jugée trop élevée par plusieurs cabinets de conseil. « C’est une dimension contractuelle entre l’entreprise et moi. Comme pour un joueur de foot et un pilote de formule 1, il y a un contrat », a-t-il expliqué lundi 15 avril.
Carlos Tavares a également mis en avant les performances de Stellantis: « 90% de mon salaire, il est fait par les résultats de l’entreprise, ça prouve que les résultats d’entreprise ne sont apparemment pas trop mauvais », a-t-il vanté lors d’un déplacement dans l’usine du constructeur à Trémery, à côté de Metz.
« Au delà de la dimension contractuelle, il y a la dimension sociétale. Si vous estimez que ce n’est pas acceptable, faites une loi et je la respecterai », a-t-il encore lancé.
Jusqu’à 36,5 millions d’euros
L’Assemblée générale du groupe doit avoir lieu mardi, et elle ne s’annonce pas de tout repos pour le directeur général de Stellantis. Trois sociétés de conseils aux actionnaires ont estimé que sa rémunération – qui pourrait atteindre 36,5 millions d’euros – était trop élevée, et ont recommandé aux actionnaires de voter contre.
La rémunération de Carlos Tavares est presque sept fois plus importante que le salaire médian de ses pairs européens, estime l’une de ces sociétés, ISS. Elle est aussi « élevée » par rapport à ses concurrents américains, Ford ou General Motors, selon l’agence de conseil.
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