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Les véhicules électriques payent en général moins cher leur assurance que leurs équivalents thermiques, constate le comparateur Assurland.com. Une différence qui s’explique notamment par une exemption de taxe, qui pourrait disparaître dès l’an prochain.

Un coût à l’usage plus faible: c’est ce qui peut convaincre de passer à l’électrique. Une règle qui s’applique aussi au niveau du coût de l’assurance automobile. Avec une différence parfois non négligeable constatée par un comparateur d’assurances en ligne.

Des exemples d’électriques moins chers à assurer

« En 2023, le coût moyen de l’assurance pour véhicules électriques reste moins cher que pour des modèles thermiques », note ainsi la dernière étude* d’Assurland.com, avec 563 euros de prime en moyenne en 2023 pour une voiture électrique, contre 645 euros pour un modèle essence.

Sur des modèles équivalents, Assurland.com constate ainsi des tarifs plus intéressants pour les motorisations électriques. Avec quelques exemples: l’assurance au tiers d’une Dacia Spring coûte en moyenne 138 euros, contre 150 euros pour une Sandero, soit 8% de différence.

C’est également le cas pour la Fiat 500, 16% de moins sur l’assurance au tiers et 2% en tous risques, ou pour une Renault Clio par rapport à une Zoé, avec des écarts de 16% au tiers et 5% en tous risques.

Vers la fin d’un avantage fiscal

Mais deux facteurs pourraient mettre fin à cette situation à court terme. Tout d’abord, la suppression de la TSCA (Taxe spéciale sur les conventions d’assurance, un « cadeau fiscal » mis en place depuis le 1er janvier 2021 et qui « n’est prévu que jusqu’en fin d’année 2023 », note Assurland.com dans son communiqué.

« Un avantage loin d’être anodin puisqu’il représente une baisse de 33% sur la garantie responsabilité civile et 18% sur les garanties dommages », souligne l’étude pour qui l’économie pouvait atteindre 25% sur une assurance au tiers et 15% en tous risques.

Dernier espoir de voir cette suppression de la TSCA maintenue: le dépôt et l’adoption d’un amendement au projet de loi de finances 2024, car cette mesure n’a pour le moment pas été reconduite dans le PLF présenté par le gouvernement.

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Des réparations plus coûteuses

Autre risque de voir la prime augmenter pour les propriétaires de voitures électriques, « une double peine en cas de sinistre », pointe du doigt l’étude:

« Principalement composés d’aluminium, plus léger que l’acier, mais aussi plus coûteux et très compliqué à réparer, ces véhicules doivent être confiés à des carrossiers spécialistes, plus chers en main d’œuvre. »

En outre, Assurland.com évoque l’importance de la batterie, qui peut représenter jusqu’à 50% du prix du véhicule:

« En cas de problème, remplacer la batterie n’est donc généralement pas assez rentable par rapport à la valeur résiduelle de l’auto. Voilà comment de nombreux véhicules électriques se retrouvent à la casse alors qu’ils sont encore quasi neufs. » 

La réparabilité, un futur critère du bonus écologique

Parmi les mauvais élèves, l’étude mentionne les modèles de Tesla, qui voient le coût de leur assurance auto exploser, notamment en raison de l’irréparabilité des batteries ».

Assurland.com cite notamment l’exemple du Tesla Model Y, voiture actuellement la plus vendue dans le monde: « Aux Etats-Unis, certaines compagnies refusent d’ailleurs désormais de couvrir ce modèle spécifique ».

Un point intéressant alors que la France va mettre en place un « score environnemental », qui prendre en compte différents critères pour attribuer ou non le bonus écologique dès l’an prochain.

L’évolution de ce bilan environnemental pour 2025 prévoit justement d’ajouter trois autres critères, dont la réparabilité de la batterie.

*Methodologie: étude réalisée sur la base de 150.000 demandes d’assurance auto électriques, diesel ou essence comparées sur Assurland.com depuis le 1er janvier 2023.

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