BFMTV a pu tourner au cœur d’un centre opérationnel des pompiers de l’Hérault, en pleine saison des feux de forêts.
Les pompiers de l’Hérault sur le qui-vive. Alors que la saison des feux bat son plein dans le sud de l’Europe, le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) se mobilise pour détecter et éteindre au plus vite les départs de feu.
Ce mercredi 21 août, de la fumée s’échappe dans une forêt de l’arrière-pays montpelliérain. « On engage déjà un avion et un hélicoptère pour faire de la reconnaissance rapide et dimensionner la réponse opérationelle », explique au micro de BFMTV le controleur général Éric Florès, chef des pompiers de l’Hérault.
Des massifs interdits
Une vigilance de chaque instant est requise, notamment de la part des opérateurs téléphoniques. « Aujourd’hui, on a eu une cinquantaine voire une centaine d’appels sur des feux », souligne l’adjudant chef David Langlet.
Placé en vigilance orange pour les feux de forêt en début de semaine, l’Hérault est désormais repassé au jaune. Le risque d’incendie reste pourtant « très élevé » dans certaines zones et plusieurs massifs sont interdits d’accès par la préfecture ce jeudi 22 août.
Des effectifs prépositionnés dans les forêts
Les pompiers anticipent ausssi en positionnant des effectifs de façon préventive dans les forêts, « une particularité française » selon le contrôleur général Éric Florès. « Faire de ‘l’îlotage’ avec nos véhicules nous permet d’intervenir très rapidement sur tous les départs de feu », assure-t-il.
Ce week-end a vu d’importants feux de forêt en Occitanie, forçant notamment l’évacuation de 3.000 vacanciers d’un camping à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) et ravageant 350 hectares de pinède à Frontignan dans l’Hérault.
En déplacement lundi à Frontignan, les ministres démissionnaires de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Transition écologique Christophe Béchu ont relevé que le bilan des feux cet été était pour l’instant « clément ».
Ils ont toutefois alerté sur le fait que « neuf feux sur dix sont d’origine humaine », ce qui explique les mesures d’interdiction d’accès quand les conditions sont favorables au développement d’incendies.
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