au moins un mort et des milliers de sinistrés après d'intenses pluies

Les intenses pluies accompagnées de vents violents ont fait 3.297 sinistrés au Chili, la plupart dans le sud du pays, selon le dernier bulletin du Service national de prévention et de réponse aux catastrophes publié ce jeudi 14 juin.

Les fortes pluies qui se sont abattues sur une grande partie du Chili depuis mercredi ont fait un mort et plus de 3.000 sinistrés, selon un dernier bilan ce jeudi 14 juin des autorités, selon lesquelles la tempête se dirige désormais vers l’Argentine.

Après un peu plus de 24 heures de pluies, « le pire du système frontal dans les régions de Coquimbo, Metropolitana, Valparaiso et O’Higgins est passé », a annoncé le sous-secrétaire à l’Intérieur Manuel Monsalve, ajoutant que le front se dirigeait désormais vers l’Argentine.

« Quatre-vingt pour cent de ce système frontal a déjà quitté le Chili et se trouve en territoire argentin », a-t-il ajouté. Par conséquent, a-t-il indiqué, les alertes météorologiques ont été levées.

« Nous avons besoin de bateaux pour évacuer les gens »

Le plus haut niveau d’avertissement à la population avait été déclenché mercredi en raison de pluies et de vents inhabituellement forts dans six des 16 régions du pays: Coquimbo, au nord, Valparaiso et Metropolitana, au centre, O’Higgins, Ñuble et Biobio, au sud.

La ministre de l’Intérieur Carolina Toha a annoncé l’état de « catastrophe » dans cinq de ces six régions afin de faciliter l’aide d’urgence, avant de se rendre dans la ville de Curanilahue, à 600 kilomètres au sud de Santiago, la plus touchée en raison du débordement de deux rivières.

Quelque 2.000 maisons ont affectées par les inondations dans le secteur, où la ministre a visité des centres d’accueil pour les sinistrés.

« Nous avons besoin de bateaux pour évacuer les gens », a assuré à la télévision nationale un habitant de Curanilahue où au cours des dernières heures quelque 350 mm d’eau sont tombés, soit plus que sur l’ensemble de 2023.

Le front s’est accompagné d’une « rivière atmosphérique », une bande étroite dans l’atmosphère qui transporte d’énormes quantités d’humidité propice aux précipitations, ont indiqué les services météorologiques, qui ont classé l’intensité du phénomène entre quatre et cinq sur une échelle de cinq.

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