Le côlon : Définition
Le côlon, appelé également gros intestin, correspond à la partie terminale de l’intestin longue d’environ 1,50 à 1,80 m. Les 20 derniers centimètres du côlon constituent le rectum. Une fois la nourriture digérée, les résidus solides se déplacent dans le côlon puis dans le rectum jusqu’à l’anus ou ils sont expulsés de l’organisme.
Le cancer côlon-rectum en chiffres
Avec plus de 37 000 nouveaux cas estimés en 2005, le cancer colorectal est l’un des plus fréquents. Il se situe, par sa fréquence, au 3ème rang chez l’homme (20 000 nouveaux cas) et au 2ème rang chez la femme (17000 nouveaux cas).
Causes et origines du cancer colorectal
Les travaux scientifiques ont montré que certains facteurs peuvent augmenter les risques de développer un cancer colorectal :
Les facteurs génétiques:
Certaines maladies d’origine génétique augmentent le risque de survenue de cancers colorectaux.
Les antécédants familiaux:
Le risque d’apparition d’un cancer colorectal est plus important chez une personne dont un des parents du premier degré (père ou mère, frères ou sœurs, enfant) a été atteint de ce type de cancer. Les personnes ayant eu des lésions précancéreuses (polypes…) ou un cancer colorectal ont un risque plus important de développer un cancer.
Alimentation:
L’alimentation joue un rôle important dans l’étiologie des cancers colorectaux. Le rôle protecteur des légumes et le rôle aggravant d’un apport calorique élevé sont les faits les mieux établis. Le tabac favoriserait l’apparition des polypes adénomateux et l’alcool leur augmentation de taille. Enfin, l’activité physique jouerait un rôle protecteur.
Symptômes et signes du cancer colorectal
Certains symptômes doivent amener à consulter :
• Troubles du transit intestinal, d’apparition récente (diarrhée, constipation, alternance de diarrhée et de constipation),
• Douleurs abdominales,
• Présence de sang dans les selles.
Ces symptômes peuvent être causés par un cancer mais aussi par des lésions précancéreuses ou d’autres maladies. Il est important de consulter un médecin afin d’en déterminer l’origine.
Les traitements du cancer colorectal
Il existe essentiellement trois traitements du cancer colorectal : la chirurgie, la radiothérapie (pour le cancer du rectum exclusivement), et la chimiothérapie. Ceux-ci peuvent être prescrits seules ou associés, en tenant compte de la grande diversité des cas.
Chirurgie
Elle reste le principal traitement du cancer colorectal. Le type d’intervention dépend essentiellement de la localisation et de la taille de la tumeur.
Le chirurgien enlève la partie de l’intestin atteinte par le cancer en prenant une marge d’environ 5 centimètres de part et d’autre de la tumeur (cette intervention s’appelle une résection intestinale).
Radiothérapie
Elle utilise des radiations à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses et empêcher leur développement. Comme dans le cas de la chirurgie, il s’agit d’un traitement local dépourvu de toute action sur d’éventuels foyers micro-métastatiques à distance.
Chimiothérapie
Qu’elle comporte un seul médicament ou une association de médicaments antitumoraux, il s’agit d’un traitement dont la diffusion générale intéresse l’ensemble de l’organisme. Après la chirurgie curative, c’est un traitement adjuvant, prescrit afin de prévenir la reprise ou l’apparition de métastases en détruisant de possibles foyers micro-métastatiques non détectables.
Sources :
– Institut national de Veille Sanitaire
– Institut national du Cancer
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à retenir
Le cancer colorectal est l’un des plus fréquents (37 000 nouveaux cas en 2005). Les cellules cancéreuses se développent sur la muqueuse du côlon ou du rectum.